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Guerriers de l'Ombre

Dimanche 10 avril 7 10 /04 /Avr 18:34

Chapitre 6 : Procès (partie 2)

À la Pizzeria, l'ambiance était festive et le déjeuner se déroulait entre rires et discussions. Malgré son stress et sa peur, Harry mangeait avec appétit. Il avait établi depuis longtemps que se laisser mourir de faim ne ferait pas avancer les choses. Il était important qu'il soit au meilleur de sa forme.

Puis, pour être honnête, le début de procès c'était bien passé et les débats tournaient clairement en sa faveur. Il n'y avait aucun doute, son statut de victime allait être reconnut. Il n'avait plus qu'une hâte, que tout se termine et que le verdict soit rendu. Qu'il puisse enfin se consacrer à sa nouvelle vie en priant pour que Dumbledore ne le retrouve pas trop vite.

Abby lui fit un large sourire et prit la parole.

- Dès que tout sera terminé. Tony, Ziva, Tim et moi, nous t'emmènerons en ville. On ira faire du shopping, visiter un peu la ville et voir un film.

- Je ne veux pas vous déranger dans votre travail. Répondit le petit brun en souriant.

- Tu plaisante ! On a déjà dit à la directrice que dès que le procès serait terminé, on prendrait une journée de congés et elle a accepté.

- D'accord, je m'incline. Répliqua Harry en riant légèrement.

Ils continuèrent leur repas dans cette même ambiance. Harry n'avait plus grand chose à voir avec la masse effrayée qu'il était dans la salle d'audience. Quitter le tribunal et toute la tension du procès lui faisait du bien. Il était avec des personnes en qui il avait confiance. Il savait qu'aucun d'eux ne lui ferait du mal.

Une fois le repas terminé, ils prirent un café puis, ils quittèrent le restaurant. Il fallait regagner le palais de Justice même si Harry n'en avait pas très envie.

Le procès devait bientôt reprendre. Ils auraient tout juste le temps de regagner le tribunal et de se rendre aux toilettes si le besoin s'en faisait sentir et les débats reprendraient. C'était évident que les débats seraient finis dans la journée mais le procès terminerait sûrement tard.

Il était 14h, tout le monde était de nouveau installé. Le juge tapa avec son marteau et annonça la reprise des débats. Le procureur se leva, prit une cassette vidéo et la glissa dans un magnétoscope. Harry fut surpris de voir la maitresse d'école qui avait tenté de l'aider apparaître à l'écran.

- Nom, âge, adresse et profession. Interrogea l'inspecteur face à elle.

- Je m'appelle Ashley Miller, j'ai 40 ans, je vis dans le quartier de Soho à Londres et je suis institutrice.

- Connaissez vous Harry James Potter ?

- Bien sûr, il a été un de mes élèves. Un garçon très doué et très gentil. Je crois qu'il était maltraité chez lui mais je n'ai jamais pu le prouver. Je m'en veux de ne pas avoir pu l'aider à l'époque.

- Pourquoi n'avez vous pas pu l'aider si vous étiez certaine de ce que vous avanciez ?

- Dès que j'ai contacté les services sociaux, une enquête a été menée sur moi. L'école a appris que j'étais homosexuel et le directeur c'est empressé de me licencier. Après, je n'ai plus jamais revu Harry.

- Avez vous tenté autre chose ?

- Oui, j'ai dit ce que je savais à l'institutrice qui m'a remplacé mais elle a dit que je me faisais des idées. Que Harry était très perturbé psychologiquement. Son discours sonnait faux, j'ai comprit que quelque chose la retenait.

- Savez vous ce que c'était ?

- Je l'ai appris par la suite quand elle a quitté son poste à l'école de Little Winging. Elle est venue me voir au collège où je travaille. Elle m'a dit que le directeur lui avait personnellement ordonné de ne pas s'occuper du cas Potter. Que les Dursley étaient des personnes convenables et appréciées dans le quartier. Qu'ils avaient fait des dons à l'orphelinat tout proche et à la bibliothèque de la ville. Que Pétunia Dursley était déléguée des parents d'élèves et organisait souvent des goûters pour les enfants du quartier. Que si elle tentait quoi que ce soit, alors elle serait licenciée, comme je l'avais été. Elle avait besoin de ce travail, alors elle n'a rien dit. Pourtant, Harry arborait souvent des grimaces de douleur dans ses cours, son estomac gargouillait tellement il avait faim et parfois, il manquait parfois la classe pendant 1 semaine, 2 semaines, voir plus.

- Bien, se sera tout Miss Miller.

L'institutrice se leva et quitta la pièce. Sa remplaçante pris place et expliqua la même chose. Elle savait que Harry était maltraité mais n'avait rien dit parce qu'on l'avait menacé. Si elle tentait quelque chose, elle serait licenciée. Elle avait trop besoin de travailler à cet époque, elle n'avait donc rien dit.

La personne suivante était une personne que Harry connaissait bien. Elle l'avait souvent nourrit, soigné et aidé. Elle avait été comme une bouffée d'air frais à l'époque même si elle était âgée et légèrement sénile. L'agent lui demanda de se présenter.

- Arabella Figgs, 81 ans, 10 Privet Drive, Little Winging, Surrey, Femme de ménage à la retraite.

- Connaissez vous Harry Potter ?

- Bien sûr. C'est un garçon vraiment adorable. Il m'aide à soigner mes chats quand ils sont malades ou blessés. Quand les Dursley s'absentent, ils l'amènent parfois chez moi. Je lui ai souvent donné à manger et j'ai aussi soigné ses blessures. Les Dursley sont cruels avec lui mais je suis une vieille femme. Je ne pouvais rien faire pour l'aider. J'ai essayé d'en parler avec des voisins mais personne ne m'a cru, ils me prennent pour une vieille folle sénile.

- Vous saviez donc que Harry était maltraité.

- Bien sûr que je le savais. C'était tellement évident. Les Dursley disaient qu'il se mutilait tout seul mais je vous demande, comment une personne peut elle se fouetter dans le dos toute seule ?

- Effectivement, c'est impossible. Et les voisins ne sont jamais intervenus ?

- Non.

- Bien, se sera tout Mrs Figgs.

Après le témoignage de Arabella, plusieurs voisins témoignèrent dont les parents des amis de Dudley. Tous racontaient la même histoire. Les Dursley leur avait dit que Harry était très perturbé, qu'il souffrait de troubles alimentaires, avait de violentes crises de démences qui le poussaient à hurler sans raison, qu'il se mutilait lui même.

D'après les voisins, les Dursley pleurnichaient en disant qu'ils faisaient tout pour aider Harry mais que c'était très dur. Qu'ils l'avaient même envoyé chez un psychiatre mais que les séances ne changeaient rien. Pétunia pleurait souvent dans les bras de ses amis en disant qu'elle n'en pouvait plus, que son neveu lui prenait toute son énergie et l'empêchait de dormir mais qu'elle ne pouvait pas l'abandonner avec ce qu'il avait vécu.

Visiblement, c'était une famille de comédiens nés. Tout le monde dans la petite ville avait cru à leur histoire. Même les propriétaires des magasins dans lesquels Harry allait régulièrement faire les courses pour la famille et ce, dès ses 4 ans. Ils auraient largement pu être nominés pour les Oscar.

Après les témoignages qui avaient bouleversé les membres du jury. Ce fut au tour des photos et vidéos de l'endroit où Harry vivait d'être exposées. Ils montrèrent le placard sous l'escalier. Le matelas défoncé récupéré dans une décharge sur lequel le petit brun dormait. La couverture miteuse qu'il avait pour se couvrir la nuit. Les jouets cassés et les quelques crayons qu'il avait pour s'occuper. La brique dans le mur qu'ils déplacèrent pour montrer des dessins que le garçon avait caché.

Sur les dessins, la même phrase revenait. Cette phrase c'était « la famille de mes rêves ». Tous représentaient une famille unie, une belle maison, des parents aimants. Puis, ce fut au tour de la chambre. La porte munit de verrous, la chatière, les barreaux à la fenêtre, le lit défoncé, le bureau bancale, l'armoire pourrie.

Harry observait les images vidéos et les photos. Il avait les larmes aux yeux. Il avait oublié à quel point le placard était sombre et petit. À quel point sa chambre était miteuse et poussiéreuse. Heureusement, il ne reverrait jamais tout ça. Il était enfin sauvé.

Gibbs prit une de ses mains et Dudley fit de même. Ils lui sourirent pour l'apaiser. À ce moment, il réalisa qu'il tremblait et que les larmes roulaient réellement sur ses joues. Il renifla légèrement puis Abby lui donna un mouchoir. Il essuya ses yeux et se moucha discrètement.

Plusieurs heures étaient passées et le juge décida d'accorder une nouvelle pause. Le temps pour tous d'aller boire un café et de se détendre avant que les témoins de la défense et les plaidoiries soient entendus.

Les débats reprendraient dans deux heures. Ils décidèrent d'aller au Starbuck Café tout proche. Là, ils prirent une table et commandèrent des boissons chaudes et des beignets. Une fois de plus, ils discutèrent de sujets légers tentant de faire oublier le procès au petit brun.

Ils discutaient des affaires en cours et du travail de stagiaire du jeune homme. Il appréciait ce travail. Il apprenait énormément de choses et c'était gratifiant pour lui. Il avait toujours aimé apprendre, découvrir. Depuis qu'il avait été sauvé et recueillis, il était épanouis, souriant. Il avait une joie de vivre qu'on ne lui avait jamais vu. Il était lui même, tout simplement.

Après s'être détendus, ils regagnèrent le tribunal, c'était la dernière ligne droite. Il y aurait les témoins de la défense, les plaidoiries et enfin le verdict.

Une dizaine de minutes plus tard, ils étaient installés et le procès reprenait. Vernon Dursley fut appelé à la barre. Après les formules d'usages, son avocat commença l'interrogatoire.

- Racontez nous ce qui c'est passé le 6 Aout 2010.

- Nous nous sommes levés le matin. J'ai autorisé le gamin à prendre une douche et je lui ai dit de faire ses corvées. Ensuite, il a eu son petit déjeuner. Dudley a commencé à crier et dire qu'il voulait sortir. Pétunia et moi on voulait pas mais on ne peut rien refuser à notre fils, il est tellement parfait. C'est notre fierté, pas comme l'autre et sa monstruosité. J'ai ordonné au gamin de rester dans le placard et de ne pas se montrer. Il était hors de question qu'il contamine les honnêtes gens avec son anormalité. Ensuite, on est sorti.

On a déjeuner au restaurant de l'hôtel. Ils ont un whisky excellent. J'ai bu plusieurs verres pendant le repas et nous avons quitté l'hôtel dès que nous avons eu terminés notre repas. On a été visité pleins de trucs, j'en avais marre mais mon fils avait l'air d'aimer alors j'ai rien dit.

Quand on visitait un truc avec des sculptures et des dessins, mon fils a hurlé, il a dit que c'était nul, qu'il s'ennuyait et qu'il voulait rentrer pour manger des crêpes. Ma femme a essayé de lui parler. Elle est douce et parfaite ma femme, elle trouve toujours les bons mots. Elle a dit que si c'était ce que notre fils voulait, alors on allait rentrer.

Quand on est arrivé à l'hôtel, j'ai vu le monstre qui parlait avec cette tapette qui accueil les clients, je ne comprend pas comment une personne comme lui peut travailler dans un grand hôtel comme ça. J'ai attrapé le morveux et je l'ai entraîné dans la chambre. Il méritait d'être maté, il était trop confiant depuis quelque temps. Ma famille était menacée, Dudley commençait à être touché par son anormalité. Alors, je l'ai battu, fouetté, poignardé. Il le méritait, il fallait qu'il comprenne où était sa place. J'ai versé de l'alcool sur ses blessures pour le soigner que ça s'infecte pas. Il était hors de question qu'on doive en plus appeler un docteur pour lui. Et après, je me rappel de rien, juste que quand j'ai ouvert les yeux, on m'a dit que j'étais en état d'arrestation.

- Pourquoi avez vous recueillis votre neveu à la mort de ses parents s'il vous faisait peur ?

- Bah c'est ma femme, elle a un trop grand coeur. Elle disait qu'elle pouvait pas l'abandonner. Alors on lui a trouvé une place dans le placard sous l'escalier. Puis plus tard, Pétunia lui a appris à compter, lire, écrire. Il a commencé à faire ses corvées. C'était normal qu'il nous aide et qu'il paie pour notre hospitalité.

- Donc vous aviez peur pour votre famille ?

- Oui. Ses parents étaient des bons à rien et des anormaux. Il a été dans cette école de fou comme ses géniteurs. Marge avait pourtant dit que les personnes comme lui devaient être exterminées très jeune. C'est comme pour les chiots, quand il y a une tare chez la mère, on la retrouve chez le chiot. Elle m'avait conseillé de le jeter à l'orphelinat du coin mais Pétunia voulait pas. J'ai essayé de le guérir de son anormalité mais c'était impossible.

- Bien, ce sera tout Mr Dursley.

Les membres du Jury avaient des visages renfrognés. Ils étaient outrés par les propos du père de famille. Comment pouvait on traiter un enfant de cette manière ? C'était tellement horrible. En fait, l'homme ne parlait pas de son neveu comme d'un être humain mais plus comme d'une bête monstrueuse et dangereuse qui avait une maladie contagieuse. C'était vraiment irréel. L'adjoint du procureur se leva et avança vers Vernon Dursley.

- Mr Dursley. Votre neveu c'est-il un jour défendu face à vos coups et tortures ?

- Non ! Ce monstre n'avait pas intérêt de se rebeller. Il le savait. Il n'avait pas non plus intérêt d'essayer de fuir. Il n'avait que ce qu'il méritait. Il savait que les monstres comme lui devaient être traités comme ça.

Vernon Dursley venait de se condamner lui même. L'adjoint du procureur n'avait pas besoin de poser d'autres questions pour démonter sa pitoyable défense. Il n'avait pas agit par peur pour sa famille mais uniquement par haine envers son neveu.

- Plus de question.

Un Policier approcha de Vernon pour le mener à sa place mais l'homme en avait décidé autrement. Il profita d'un moment d'inattention de son gardien pour se libérer de sa poigne et s'élancer vers son neveu. Il hurlait.

- Tu vas voir sale monstre ! Anormal ! Criait-il en envoyant son poing vers la frêle silhouette qui c'était jetée au sol et recroquevillée.

Richard Dursley s'était levé et avait arrêté le poing de son frère. Il planta son regard dans le sien et cria à son tour.

- Vernon ! Ça suffit ! Tu es pitoyable ! Ton neveu est quelqu'un de bien, c'est toi le monstre anormal !

À ce moment, deux policiers arrivèrent, maîtrisèrent Vernon et le ramenèrent dans le box des accusés. Le juge tapa avec son marteau pour ramener le calme et déclara.

- Qu'il soit noté que l'accusé a eu un comportement et des paroles violentes envers sa victime. La charge d'intimidation de témoin s'ajoute à la liste des faits reprochés à l'accusé.

Le greffier prit aussitôt note de ce que le juge venait de dire. Le calme revint mais Harry était toujours couché au sol, en position foetale, il tremblait, il était pâle. Des larmes roulaient sur ses joues. Les lumières de la salle d'audience commencèrent à clignoter. Il avait du mal à se calmer. Pourtant, il le fallait. Ce n'était pas le moment pour une démonstration de magie. L'avocate du garçon prit la parole.

- Serait-il possible d'interrompre le procès quelques minutes ? Mon client à besoin de prendre l'air pour retrouver son calme.

Le juge hocha la tête, comme les membres du jury. Ils pouvaient voir à quel point le jeune homme était terrifié.

- La séance est suspendue pour une heure ! S'exclama l'homme de loi en faisant claquer son marteau.

Tony s'agenouilla près de Harry et lui parla aussi calmement qu'il pouvait. Semblant reprendre pied avec la réalité, le petit brun releva la tête et croisa le regard de l'italien. Il poussa un léger soupir de soulagement. Il n'était pas à Privet Drive, il n'était plus dans cet enfer. Il se jeta dans les bras de l'agent Dinozzo et s'accrocha à lui comme à une bouée de sauvetage.

L'agent du NCIS se releva, Harry toujours dans ses bras. Le jeune sorcier enroula ses jambes autour des hanches de l'aîné et enfouis sa tête contre son torse musclé. Tony marcha jusqu'à la sortie sous les regards tristes des personnes présentes.

Ils se rendirent dans un parc proche du tribunal et s'assirent sur des bancs face à un petit étang. À proximité, il y avait un marchand de glace. Connaissant la gourmandise de son protéger, Gibbs alla lui acheter une énorme glace au chocolat et revint vers le groupe.

- Tiens Harry. Dit-il calmement en lui tendant la glace.

Harry se détacha légèrement de Tony en rougissant et regarda ce que Gibbs lui tendait. Quand il vit la glace, ses yeux se mirent à briller comme si on lui annonçait que Noël arrivait en avance. Un sourire vint fleurir ses lèvres alors qu'il prenait la glace et commençait à la manger. Le goût du chocolat sur sa langue lui fit un bien fou. Il poussa un petit soupir de bien être ne réalisant pas qu'il était toujours sur les genoux de l'italien.

Il était encore tendu mais il reprenait doucement pied avec la réalité. Quand son oncle s'était approché avec le poing levé, il s'était revu dans cette chambre d'hôtel puis à Privet Drive. Il s'était retrouvé seul face à la violence de l'homme. Il avait eu la sensation qu'une longue torture au terme de laquelle il serait jeté dans son placard allait commencer.

Il ne voulait plus jamais vivre ça. Il avait eu trop mal toutes ces années. La douleur avait été autant physique que psychologique. Les années de tortures, coups, insultes et humiliations avaient laissé une trace indélébile dans son esprit. Jamais il ne pourrait oublier. Il pourrait juste apprendre à vivre avec. Ça ferait toujours parti de son passé mais ce serait plus facile à vivre une fois que son statut de victime aurait été reconnu. Il pourrait enfin tourner la page et voir l'avenir.

L'heure passa très vite et de nouveau, ils se retrouvèrent dans cette salle d'audience. Harry était légèrement tendu mais bien plus calme qu'avant l'interruption. Vernon avait repris sa place sur le banc des accusés.

Dès que tout le monde fut installé, les débats reprirent et ce fut au tour de Pétunia d'être appelée à la barre. La femme se leva et se dirigea vers l'estrade, la tête haute et le regard hautain. Elle était détestable.

Comme les autres protagonistes de cette affaire, elle raconta la journée du 6 Aout. Dans ses paroles, on sentait qu'elle était totalement d'accord avec les agissements de son mari. Elle ne comprenait même pas que Vernon soit arrêté et jugé pour ce qu'il avait fait. Selon elle, son mari rendait service à la société en traitant son neveu ainsi.

L'avocat de Vernon commença à l'interroger sur la venue du petit brun chez eux.

- Pourquoi votre neveu vit-il chez vous ?

- Ses parents ont été tués, quelqu'un les a fait exploser. Ils le méritaient ces montres anormaux. Mon neveu était le seul survivant et comme j'étais la seule famille qui restait, les autorités m'ont confié sa garde. Je détestais ma soeur et mon beau frère mais je ne pouvais pas abandonner mon neveu. Qu'est ce que les voisins auraient pensés si ça c'était su ?

- Racontez nous l'enfance de votre neveu chez vous.

- Vernon est intelligent, il a tout de suite compris comment on devait s'occuper de ce monstre. On l'a installé dans le placard sous l'escalier. Je faisais mon maximum pour ne pas toucher le monstre et on lui donner juste ce qu'il fallait à manger. On lui a appris très tôt qu'il ne devait pas faire de bruit et que sa place était de nous servir et de payer pour notre hospitalité. Les monstres comme lui ne méritent pas d'être aimé et choyé. Il était une menace pour ma famille. J'ai laissé Vernon faire ce qu'il jugeait bon pour mater ce morveux. Cracha la mère de famille avec dégout.

- Vous n'avez jamais pensé que ce que vous faisiez à votre neveu était mal ?

- Bien sûr que non. Il a juste été traité comme il devait l'être.

L'avocat de Vernon en avait terminé avec elle. Pétunia niait avoir un jour battu et torturé Harry mais il était évident pour tous qu'elle ne c'était jamais privé pour le faire. Elle tentait juste d'échapper à une condamnation.

L'adjoint du procureur se leva et approcha d'elle. Une fois à sa hauteur, il lui fit un léger sourire et commença à l'interroger. À la surprise générale, ce ne fut pas de Harry qu'il parla mais de la mère du garçon.

- Mrs Dursley. Parlez nous de votre soeur, Lily.

- Quand nous étions enfants, Lily et moi étions très proche. J'étais la plus âgée. Puis un jour, elle a rencontré un garçon un peu sombre. Severus Snape était le fils d'un chômeur alcoolique du quartier. Ils sont devenus amis.

Quand Lily a eu 11 ans, elle a reçu une lettre disant qu'elle était accepté dans une école spéciale en Écosse. Mes parents étaient tellement fiers et heureux. Je voulais pas laisser ma petite soeur toute seule. J'ai écris une lettre au directeur de l'école et je l'ai supplié de me prendre aussi. Il a refusé en disant que je n'avais pas les capacités pour rejoindre cette école.

Puis, ma soeur est partie. Elle était si heureuse d'aller dans cette école. Elle y avait déjà un ami puisque Severus Snape avait été accepté dans cette école aussi. Les années passaient et Lily devenait une jeune femme magnifique, elle avait pleins d'amis, elle était souriante.

Dès qu'elle a fini l'école à 17 ans, elle a fait des études supérieures dans une autre école spéciale. Elle c'est installée avec James Potter. James était un jeune homme très beau, souriant, riche. Il était fou de ma soeur et l'a vite demandé en mariage. Moi, je devais épouser Vernon. Mes parents et les siens avaient organisé la cérémonie et le reste.

Tout le monde adorait ma soeur et son mari. J'étais la seule à la voir telle qu'elle était, un monstre. Elle me répugnait, me dégoutait.

- N'était ce pas de jalousie plutôt que de la haine ?

- Bien sûr que j'étais jalouse ! Mes parents ne voyaient qu'elle. Elle était belle, elle avait réussi, elle épousait l'homme qu'elle aimait, elle était heureuse et vivait dans un immense manoir. Moi, j'étais avec Vernon dans un petit pavillon de banlieue et mon mari travaillait 16 heures par jour pour gravir les échelons. Le reste du temps, il s'empiffrait comme un porc, se saoulait et après se jetait sur moi comme une bête.

- Plus de question.

Des larmes roulaient sur les joues de la mère de famille. Oui, elle était jalouse de sa soeur. Elle avait reporté cette jalousie sur son neveu même si le garçon n'était responsable de rien. Après ce témoignage qui bouleversa le jury, ce fut au tour de Marge de passer à la barre.

Son témoignage scandalisa l'assistance. Elle parlait du brun comme d'un animal. Elle disait que Harry était un chiot qui avait hérité des tares de ses parents. Qu'il aurait dû être noyé à la naissance. Que Vernon avait agit comme il fallait avec ce monstre même si son frère n'aurait pas dû le recueillir selon elle. Il aurait fallut soit tuer le garçon, soit le jeter à l'orphelinat du coin quand il avait été déposé chez eux.

Puis, ce fut au tour des plaidoiries. Contrairement au début du procès où c'était l'accusation qui avait la parole. Ce fut à l'avocat de Vernon de commencer. L'homme se leva et vint se placer devant le jury, fier et droit. Là, il prit la parole.

« Mesdames et messieurs du Jury, Monsieur le juge. Tout au long de ce procès, nous avons attendu différents témoignages concernant mon client et sa façon d'agir avec son neveu, Harry Potter. On a mis en avant le fait que Mr Vernon Dursley était un monstre sans coeur, qu'il est violent, alcoolique. On a diabolisé mon client en oubliant que celui ci a agit par peur. Oui, il avait peur que sa famille souffre, peur de son neveu et de ses réactions parfois violentes. Mon client a agit uniquement dans le but de protéger ceux qu'ils aiment. Alors je vous demande, peut on condamner une personne qui a agit pour protéger ses proches. Peut on condamner cet homme ? Je réclame l'indulgence et la compréhension. Je vous demande de déclarer mon client, non coupable »

Dès qu'il eut terminé sa plaidoirie et qu'il se retourna pour regagner sa place, l'avocat de Vernon Dursley eut une légère grimace de dégout. Il avait fait de son mieux mais son client méritait d'être condamné, cet homme était un monstre. Il savait que son discours n'avait servit à rien. Le jury avait déjà son opinion et l'homme ne sortirait pas libre de ce tribunal. Il reprit sa place et attendit la suite.

L'adjoint du procureur se leva à son tour. Comme son prédécesseur, il fit face au jury. Il arbora un léger sourire et commença à parler à son tour.

« L'acharnement de Maître Downing à défendre son client est remarquable mais vous avez tous entendu les témoignages. Vous avez vu les photos montrant Harry James Potter après la séance de torture infligée par Vernon Dursley. L'accusé dit avoir agit pour protéger sa famille mais je vous demande, comment un homme de sa carrure pourrait être mis en danger par un jeune aussi frêle que Mr Potter. Ce jeune homme a vécu des années d'enfer. Il était traité en esclave devant effectuer des corvées épuisantes dès son plus jeune âge sans être nourrit correctement. Il a connu les coups, les insultes, les humiliations, les tortures, la faim, la soif, la douleur. Mr Dursley c'est comporté comme un monstre barbare pendant des années. Il a fragilisé son neveu psychologiquement et physiquement. Au vu des preuves que nous avons contre lui, je vous demande de déclarer l'accusé coupable de toutes les charges retenues contre lui. »

L'adjoint du procureur était satisfait de sa plaidoirie, il reprit sa place et quand il fut assit, le juge fit résonner son marteau et prit la parole.

- Le jury se retire. Nous vous contacterons pour rendre le verdict. L'audience est suspendue !

Le jury passa par une petite porte qui menait à la salle dans laquelle ils allaient délibérer et le juge regagna son bureau accompagné du greffier. Vernon et Marge furent reconduis en cellule. Les autres quittèrent la salle d'audience.

Harry approcha de Tony et crocha timidement son bras. L'italien lui offrit léger sourire et entremêla leurs doigts. Ils suivirent le reste du groupe. Quelques minutes plus tard, ils sortaient du tribunal et traversaient la rue pour se rendre au Starbuck Café. Dinozzo et le petit brun marchaient main dans la main.

Sur place, ils prirent une table à l'écart et passèrent commande. L'italien et le jeune sorcier s'assirent côte à côte. L'agent du NCIS garda leurs doigts entremêlés et le plus jeune lui fit un sourire rayonnant qui lui donna des frissons.

Tony ne comprenait rien à ses réactions depuis que le jeune homme était entré dans sa vie. Il avait toujours été attiré par les femme et il trouvait que Harry était très jeune. Ils avaient plusieurs années d'écart. Seulement, il ne pouvait s'empêcher de le trouver magnifique. Il aimait le voir sourire. Il rêvait parfois de poser ses lèvres sur les siennes, de les gouter. Il secoua la tête pour revenir à la réalité et prit une gorgée de son café.

Harry, qui avait observé discrètement son aîné avait vu diverses émotions passer dans ses yeux. Il était sceptique. Il était tombé sous le charme de l'italien à la seconde où il l'avait vu. Il avait sentit sa magie s'affoler, une douce chaleur monter en lui. Il avait eu envie de l'embrasser et de se blottir contre lui. Il haussa un sourcil. Est ce que ce qu'il éprouvait pour Tony était réciproque ? Non, c'était impossible. L'agent du NCIS devait le prendre pour un gamin. Il était gentil avait lui mais il devait le voir comme un petit frère qu'il fallait protéger, pas comme un amant potentiel. Puis, l'italien avait du succès auprès des femmes.

Cette réflexion fit gronder intérieurement Harry et un verre explosa à la table derrière eux le faisant sursauter. Il ferma les yeux et prit de profondes inspirations pour calmer sa magie capricieuse. Les autres lui jetaient des regards légèrement inquiet. Il releva la tête et leur offrit un léger sourire pour les rassurer.

- C'est bientôt terminé. Dit Abby en lui souriant avant de reprendre. Demain, on pourra aller se promener. Ça te fera du bien.

Harry ne répondit pas mais hocha la tête en guise de réponse. Il avait hâte que le jury rende son verdict. Il voulait être libre et ne plus entendre parler de cette partie de sa vie. Il ne remercierait jamais assez Merlin d'avoir mis Gibbs et les autres sur sa route.

Si Gibbs ne l'avait pas sauvé, combien de temps encore aurait il vécu l'enfer ? Personne ne se préoccupait de ce qu'il vivait. Ses amis ne s'inquiétaient même pas de ne pas avoir de ses nouvelles. Dumbledore ne l'avait pas contacté une seule fois. Il avait totalement été oublié du monde sorcier.

Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le temps passer. Le téléphone portable de Jethro sonna, l'homme répondit puis, il hocha la tête. Ensuite, il regarda Harry et déclara.

- Le jury a fini de délibérer.

Le groupe se leva le plus rapidement possible, régla les cafés et retourna vers le tribunal. Le moment de vérité approchait à grand pas.

Il fallut environ cinq minutes pour qu'ils arrivent à la salle d'audience et reprennent leurs places. Dans la salle, il y avait un silence mortel. Pétunia était installée sur les bancs de la défense avec l'avocat de Vernon. Elle avait la tête haute et sa moue méprisante habituelle même si elle était plus pâle que la normal.

Harry était entouré de ceux qu'il voyait comme une nouvelle famille. L'équipe du NCIS, l'adjoint du procureur, son avocat, Dudley, Richard Dursley. Ils étaient tous avec lui pour le soutenir et l'épauler.

Dans cette ambiance sombre et pesante, le juge, le greffier et le jury entrèrent à leur tour et reprirent leur place.

Le juge fit claquer son marteau et prit la parole.

- Affaire 4125, état de Washington, Ministère Publique contre Vernon Roland Dursley, accusé de coups et blessures, séquestration, tortures psychiques, actes de barbarie, tentative de meurtre et intimidation de témoin sur la personne de Harry James Potter. Le jury a t-il rendu son verdict.

- Oui, votre honneur.

- Madame la présidente du Jury, veuillez vous lever.

Une femme de taille moyenne qui devait avoir autour des 35 ans se leva. Elle avait des cheveux châtain mi longs, la peau pâle, des yeux noisettes. Elle portait un tailleur gris clair et souriait légèrement. Elle tenait une feuille de papier dans la main, elle s'éclaircit la gorge et prit la parole.

« Affaire 4215, état de Washington, 31 Aout 2010, Ministère Publique contre Vernon Roland Dursley :

À l'accusation de coups et blessures, nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable.

À l'accusation de séquestration, nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable.

À l'accusation de tortures psychiques nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable.

À l'accusation d'actes de barbarie, nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable.

À l'accusation de tentative de meurtre, nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable.

À l'accusation d'intimidation de témoin, nous membre du jury, déclarons l'accusé Vernon Dursley, coupable... »

L'énoncé continua avec les recommandations du jury pour chaque infraction. Ils recommandèrent 5 ans pour les coups et blessures, 6 ans pour la séquestration, 8 ans pour la torture psychique, 12 ans pour les actes de barbarie, 20 ans pour la tentative de meurtre et 2 ans pour l'intimidation du témoin. Soit au final, une peine globale de 55 ans de prison.

Le juge fit claque son marteau pour ramener le calme. Pétunia avait fondu en larme et hurlé, la tante Marge pestait et Vernon beuglait. Quand le silence revint, il déclara.

- Nous tenons compte de vos recommandations. Le Verdict définitif sera rendu dans 3 à 7 jours. Vous pouvez disposer.

Le marteau claqua à nouveau et tout le monde se leva pour quitter la salle d'audience. Vernon et Marge étaient reconduis en cellule. Pétunia avait la mine défaite et quittait la salle tête basse. Harry s'était jeté dans les bras de Tony. Il était heureux.

L'oncle Vernon avait été reconnu coupable de tout. On le voyait enfin comme une victime et pas comme un monstre. De plus, le cumul des peines faisait que la peine de Vernon allait être longue. 55 ans c'était vraiment sévère et Harry avait senti que le juge lui donnerait sûrement une peine bien plus longue.

Quelques minutes plus tard, dans le parking du tribunal, ils s'embrassèrent tous rapidement pour se souhaiter une bonne nuit. Abby annonça à Harry que Tony, Ziva, McGee et elle viendraient le chercher vers 9h le matin et qu'il devait se tenir prêt.

Le jeune homme hocha la tête, déposa un baiser sur sa joue et monta dans la voiture de Gibbs. Ils quittèrent rapidement le parking et roulèrent vers la maison de l'ancien Marine.

À des milliers de kilomètres, dans une petite maison perdu dans la campagne londonienne, un homme qui devait avoir aux alentours de 60 ans, se réveilla, totalement perdu.

Il ne savait pas vraiment qui il était, ce qu'il faisait dans cette maison. Il se rappelait vaguement des gens qui tenaient des bouts de bois dans leurs mains et criaient des mots en latin. Il se rappelait aussi un jeune homme, Harry Potter, il ne savait pas pourquoi le nom du garçon lui revenait si naturellement.

Ce qu'il savait, c'était qu'il appréciait ce garçon, qu'il avait eu peur pour lui. Il se souvenait vaguement l'endroit ou vivait le garçon.

Il regarda autour de lui. Dans un tiroir d'un petit meuble, il trouva des papiers au nom de « Edmund Fudge », il fronça les sourcils, il lui semblait qu'il avait un prénom plus original que celui là mais ne se le rappelait pas. Près des papiers, il y avait de l'argent.

Il prit le tout, le fourra dans ses poches et quitta la maison sans difficulté majeur. À présent, son unique but serait de retrouver ce garçon dont il se souvenait du nom, Harry Potter.


Ainsi s'achève ce nouveau chapitre. Nous espérons qu'il vous a plu. Nous travaillons sur la suite de l'histoire et tentons de la rendre aussi compréhensible que possible. À bientôt pour la suite

Publié dans : Guerriers de l'Ombre - Par les sadiques yaoistes
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Samedi 20 août 6 20 /08 /Août 09:59

Chapitre 7 : Détente et surprise

Quand ils pénétrèrent dans la maison à leur retour du tribunal, une surprise attendait Harry dans la cuisine. Hedwige, sous sa forme de phoenix blanc était posée sur la table de la cuisine et avait un énorme paquet devant elle. Le brun sentit son cœur battre fortement dans sa poitrine. Et si Dumbledore savait déjà ce qui était arrivé et qu'il cherchait à le récupérer ?

Il avança vers la table avec une boule d'angoisse au creux du ventre et ouvrit le paquet. Il ne connaissait pas le sceau qui se trouvait dessus et poussa un soupir de soulagement, ce n'était pas le directeur de Poudlard.

À l'intérieur du colis, il y avait une lettre.

« Cher Mr Potter,

Par la présente lettre, nous vous informons que nous sommes au courant de votre présence sur notre territoire.

Nous sommes désolé pour le drame qui vous a touché et vous proposons l'asile dans notre pays ainsi que la nationalité sorcière américaine. Vous n'auriez donc plus rien à avoir avec le ministère de la magie anglais et l'école de sorcellerie Poudlard.

Vous avez déjà une place réservé à l'institut magique de Salem. Vous pourrez suivre nos cours à l'école ou par correspondance. Vous trouverez ci joint les manuels scolaires des années que vous avez manqué, le programme de notre école étant très différent de celui de Poudard. Il y a également un dossier d'inscription que vous pourrez remplir si vous le souhaitez.

Nous vous avons également également fournis un plan qui répertorie toutes les villes, villages et avenue sorcières présentes sur notre territoire ainsi qu'une liste de tous les commerces, écoles, universités et bibliothèques sorcières.

Dans l'attente de votre réponse,

Cordialement.

Helena Mayer, Ministre de la magie »

Harry sortit ce que contenait de paquet. Il y avait des livres sur la magie de l'esprit, les rituels et sortilèges de magie ancienne, la médicomagie, les magies alternatives telles que magie de sang, alchimie, magie élémentaire, un livre sur la méditation, des livres de potions, de technomagie.

Il fronça les sourcils en prenant le livre qu'il parcourut rapidement. Il comprit rapidement que les américains utilisaient les technologies moldues qu'ils adaptaient à leur monde grâce à la magie et que ce cours permettait aux sorciers d'apprendre à utiliser les appareils et les différents sorts permettant de les faire fonctionner.

Il y avait encore des livres sur d'autres matières qu'il ne connaissait pas. Il prit le dossier d'inscription et s'empressa de le remplir en précisant qu'il suivrait les cours par correspondance et écrivit une lettre à la Ministre pour accepter la nationalité sorcière américaine.

Il comptait déjà contacté le ministère américain pour demander la nationalité sorcière américaine et s'inscrire à Salem, ce courrier tombait donc à point. Ainsi, il n'avait pas vraiment de démarches à faire. Et comme c'était la ministre elle même qui l'avait contacté, les démarches se feraient rapidement.

Il regarda attentivement le plan fournis et remarqua qu'il y avait une avenue sorcière à Washington même. Il tenterait d'y amener ses amis le lendemain. Il devait se racheter des vêtements sorciers, passer à Gringotts et racheter des fournitures pour ses cours. Il était quasiment à cours d'ingrédients pour les potions.

Ce fut Gibbs qui le sortit du genre de transe dans laquelle il avait plongé.

- Qu'est ce que c'est que tout ça Harry ?

- Oh ! L'institut magique de Salem me propose de me prendre comme élève et le ministère de la magie américain me propose la nationalité sorcière américaine. J'ai accepté. Je suivrai les cours sorciers par correspondance.

- C'est très bien ça. Quand le jugement définitif sera rendu, je vais entamer des démarches pour t'adopter si tu le veux toujours.

- Bien sûr que je veux toujours devenir ton fils ! S'exclama le brun rayonnant.

- Je vais t'inscrire dans une auto école pour que tu puisse passer ton permis, tu as l'âge dans ce pays.

- Super ! Répondit le petit brun avant de reprendre. Tu as faim ?

- Assez pourquoi ?

- Parce que je vais nous préparer à manger.

- Tu n'es pas...

- J'ai envie de la faire ! Déclara Harry coupant Gibbs dans son élan.

L'agent du NCIS hocha la tête en guise d'accord et annonça qu'il allait prendre une douche le temps que le repas soit prêt.

Dès que l'ex marine quitta la pièce, le brun fouilla dans le frigo et le congélateur pour voir ce qu'il allait préparer. Il opta rapidement pour des steaks et des frites. Il se mit aussitôt au travail et une demi heure plus tard, le repas était prêt et la table était dressée.

Gibbs revint dans la cuisine et ils dînèrent en silence chacun étant plongé dans ses pensées. Ensuite, l'aîné alla dans son sous sol travailler sur son bateau et Harry gagna sa chambre. Il alluma son ordinateur et dialogua un moment sur msn avec Roman et Dudley. Puis, il se coucha, lut quelques minutes et finit par s'endormir.

Quand l'agent du NCIS passa voir s'il allait bien, il le trouva couché sur le dos, endormit, livre ouvert posé sur son torse. Il approcha doucement, prit le livre, marqua la page et le posa sur la table de chevet du plus jeune. Il remonta les couvertures sur Harry, déposa un baiser sur son front et quitta la pièce.

Le lendemain, Harry se réveilla tôt. Il était à peine 6h du matin quand il ouvrit les yeux dans la chambre qu'il occupait chez Gibbs. La journée de procès, les témoignages et le reste l'avaient grandement perturbé. Il avait fait des cauchemars. Ces vieilles habitudes revenaient. C'était pour cette raison qu'il c'était réveillé si tôt.

Chez les Dursley, il c'était toujours levé très tôt pour préparer le petit déjeuner de sa famille, les servir et effectuer ses corvées. Quand il passait de mauvaises nuits et était stressé, les réflexes revenaient et il avait tendance à faire le ménage, préparer à manger et faire d'autres choses encore. Tout ça était tellement ancré en lui.

Déconnecté de la réalité, il se rendit dans la cuisine de l'ex marine et fit ce qu'il avait l'habitude de faire depuis toujours. Il nettoya la vaisselle qui était dans l'évier, mit une cafetière à couler, prépara des pancakes et des toasts, dressa la table et s'assit sans toucher au repas.

Il n'avait pas le droit de manger ce qu'il préparait chez les Dursley, il avait seulement l'autorisation de les regarder manger et quand ils avaient terminés, il avait les restes, s'il restait quelque chose, ce qui était rare.

Une dizaine de minutes plus tard, Gibbs entra dans la pièce et l'observa les sourcils froncés. Harry ne l'avait même pas entendu entrer. Il était comme hors du monde. Il ressemblait à un robot. L'ex marine approcha doucement de lui et posa une main sur son épaule. Le petit brun sursauta et poussa un petit cri effrayé.

- Harry ? C'est moi, Jethro.

Harry regarda l'homme, il plongea son regard dans les prunelles bleues qui l'observaient avec inquiétude. Il soupira de soulagement. L'homme décida de faire comme si de rien était et prit la parole.

- C'est toi qui a préparé tout ça ?

Le petit brun hocha la tête en guise de réponse mais ses sourcils étaient froncés. Il ne se souvenait pas avoir préparer le petit déjeuner. Pourtant, il était sûr que c'était lui qui l'avait fait.

- Pourquoi tu n'as pas mangé ? Tu n'étais pas obligé de m'attendre tu sais. Déclara Gibbs avec douceur.

- Je sais pas. Je crois que le procès m'a perturbé et que mes anciennes habitudes me sont venues naturellement. Chez les Dursley, je me levais tôt, je préparais le petit déjeuner et je faisais directement mes corvées. Je n'avais pas le droit de toucher à ce que je préparais.

- C'est pas grave. Bois un café et mange, ça te fera du bien.

Le jeune homme hocha à nouveau la tête puis, il se servit un café et des pancakes. Le petit déjeuner ce fit dans le silence.

Après le procès, Gibbs avait discuté avec l'adjoint du procureur et l'homme lui avait dit que quand le verdict définitif serait rendu, il pourrait effectuer les démarches pour adopter Harry si c'était toujours ce qu'il voulait.

L'ex marine était sûr de son choix. Il allait adopter Harry et lui offrir une vie heureuse. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, Jethro n'avait jamais vraiment été heureux. L'arrivée du petit brun dans sa vie avait tout changé. Il était moins grognon, plus souriant, plus patient. Il adorait ce jeune homme. Il voulait être un père pour lui, un mentor.

De son côté, le jeune sorcier se disait que sa vie allait peut être enfin s'améliorer. Il aurait bientôt un père adoptif et l'équipe du NCIS était comme une famille. Depuis qu'ils l'avaient sauvé de cette chambre d'hôtel, il ne cessait de se rapprocher de chaque membre. Il avait des activités et des sujets de conversations différents avec chacun d'entre eux.

Puis, il y avait Dudley et Richard. Son cousin avec qui il avait grandit et qu'il commençait à voir comme un frère. Richard était un oncle aimant. Oui, tout allait mieux dans sa vie. Il se demandait juste quand tout allait recommencer à aller de travers.

Il y avait toujours la guerre dans la communauté sorcière anglaise, ses anciens amis, la prophétie, Dumbledore. Il savait que tout ça allait le rattraper à un moment ou un autre. Bien sûr, il ne serait pas seul pour tout affronter mais il savait qu'il aurait du mal à impliquer ces personnes qui l'avaient sauvé dans cette guerre. Il aurait bien trop peur de les perdre.

Quand Gibbs et lui eurent terminés leur petit déjeuner, ils débarrassèrent la table et firent la vaisselle ensemble. Puis, ils prirent leurs douches tout à tour et s'habillèrent.

Vers 8h, l'aîné partit pour les locaux du NCIS, il avait une réunion avec la directrice Shepard. Harry lui resta dans le salon en attendant que Abby, Tony, Ziva et McGee arrivent. Il prit un livre de médecine légal et commença à le lire. Il avait un bloc note près de lui et prenait des notes.

Une heure plus tard, la sonnette de la porte d'entrée retentit et le fit sursauter. Il posa son livre et le bloc note sur la table basse et alla ouvrir. Il pensait tomber sur Tony et les autres mais face à lui se tenait un homme plutôt grand, les cheveux grisonnants, des yeux bleus et qui lui était totalement inconnu. Il se crispa légèrement.

- Bonjour. Est ce que Gibbs est là ?

- Euh... Non... Il est au travail.

- Je suis un ami à lui, est ce que je peux entrer ?

- Sans vouloir vous offenser, je ne vous connais pas.

Alors qu'il allait refermer la porte, il vit le 4x4 du NCIS arriver et se stationner devant la maison. Abby en descendit et se précipita vers l'homme et lui.

- Hey Franks ! Qu'est ce que vous faites là ?

- Bonjour Abby... j'étais venu voir Gibbs mais apparemment, il est absent.

- Oui, il est en réunion avec Shepard.

- Ok. Bon bah je vais aller au NCIS alors.

Franks les salua et traversa la rue pour regagner sa voiture. Il ne fit aucune réflexion sur le fait que Harry ne l'avait pas laissé entrer chez son ami. Le petit brun haussa les épaules et invita les membres de l'équipe à entrer pour prendre un café avant de partir.

Ils s'installèrent au salon et le jeune sorcier utilisa la magie pour faire venir un plateau chargé de tasses, café, sucre, lait. Les membres de l'équipe l'observaient, leurs yeux brillaient d'affection et de tendresse. Ils adoraient le jeune homme.

Tony s'était assis près de lui et avait pris une de ses mains dans la sienne. Abby avait un large sourire qui ne la quittait pas, Ziva aussi semblait détendu et McGee était sur un petit nuage.

Ils discutèrent un peu du programme de la journée. Abby proposa d'aller faire du Shopping le matin et de visiter quelques musées ou monuments l'après midi puis de terminer par une pizza et un cinéma. Tout le monde approuva rapidement son programme.

Le brun parla de la lettre qu'il avait reçu et proposa de faire aussi un crochet par l'avenue sorcière. Il avait plusieurs choses à y faire et le plus tôt serait le mieux. Il pourrait avoir accès à son argent et acheter les fournitures sorcières dont il allait avoir besoin sous peu. Les autres acceptèrent sans problème, curieux de découvrir dans quel monde évoluait le plus jeune.

Ils finirent leur café, Harry débarrassa et nettoya de quelques coups de baguettes puis, ils quittèrent la maison de Gibbs.

Ils montèrent dans le 4x4, Ziva se mit au volant et ils partirent en direction du centre commercial tout proche. Il y avait énormément de boutiques de vêtements et autre. Ils pensaient que c'était le meilleur endroit pour la séance shopping. Harry était très silencieux, il était dans ses pensées. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que quelque chose allait arriver. Il ne savait pas quand et ça l'agaçait.

Il ne vit pas le trajet en voiture passer et sortit de sa rêverie seulement quand la voiture se stoppa. Ils étaient stationnés dans le parking souterrain du centre commercial. Ils sortirent de la voiture et se dirigèrent vers les escalators qui menaient à la galerie marchande.


Pendant ce temps, Franks était arrivé dans les locaux du NCIS. Il sortit de l'ascenseur alors que son ami quittait le bureau de la directrice et regagnait son poste. Quand l'ex marine le vit, il vint le saluer en fronçant les sourcils.

- Je ne savais pas que tu avais prévu de venir me voir Mike.

- Oh, j'ai décidé de venir sur un coup de tête.

Jethro le mena vers la salle de repos et lui servit un café avant de s'en servir un aussi. Ils prirent place à la table et se regardèrent un moment en buvant en silence avant que Mike ne reprenne la parole.

- Je suis passé chez toi avant de venir.

- Ah... Répondit Gibbs en se demandant si son ami avait vu Harry.

- Qui est le jeune homme qui m'a ouvert la porte ?

- Il s'appelle Harry Potter et c'est mon fils, en quelque sorte.

- Ton ? Mais depuis quand tu as un fils ?

- C'est compliqué et simple à la fois.

- Explique moi...

Alors Gibbs raconta toute l'histoire. Comment son équipe et lui avaient sauvé Harry dans cet hôtel. Les blessures du jeune homme. Ce qu'ils avaient appris sur les sévices qu'il subissait depuis des années. Le rétablissement du jeune homme, son emploi de stagiaire ici au NCIS, le procès, sa décision de l'adopter.

Bien sûr, il ne parla pas du statut de sorcier de Harry. Il estimait que c'était à son « fils » d'en parler à Franks s'il parvenait à lui faire confiance.

Dès qu'il arrêta de parler, l'aîné soupira et plongea son regard dans le sien.

- Je sens que tu me cache certaines choses sur ce jeune homme mais je comprend ton envie de l'adopter et de prendre soin de lui. Je crois que j'aurai fait pareil.

- Effectivement, je te dis pas tout sur Harry mais pour le reste, ce sera à lui de t'en parler s'il parvient à te faire confiance. Ça fait partie de sa vie privée et je ne trahirai pas son secret.

- D'accord. Sinon, est ce que tu pourrais m'héberger quelques temps ?

- Pas de problèmes, tu sais que tu es le bienvenue chez moi.

Ils discutèrent un long moment et Franks décida qu'il était préférable qu'il reste avec Gibbs dans les locaux du NCIS et rentre avec l'ex marine le soir. Ainsi, il serait présenté au jeune Harry dans les forme et pourrait peut être questionner un peu le jeune homme.


En Angleterre, le mystérieux Mr Fudge avait fait des recherches. Il avait appris que le Harry Potter de ses souvenirs existaient réellement et qu'il vivait au 4 Privet Drive à Little Winging dans le Surrey.

Il avait donc fait la route jusque là bas sans trop savoir pourquoi. Il était devant la maison et venait de sonner mais aucune réponse ne lui parvenait. Les stores étaient fermés. Les habitants du pavillon devaient être absent.

- Vous cherchez les Dursley ? Demanda une voix féminine.

- Oui, savez vous où ils sont ?

- Ils sont à Washington, aux états unis. Vernon Dursley a été arrêté pour avoir battu violemment son neveu. Des policiers américains sont venus nous interroger. Nous avons été tellement choqués dans le quartier. Des gens respectables, jamais nous n'aurions imaginé qu'ils étaient de tels monstres.

Le vieil homme soupira. Il n'avait plus qu'à trouver un moyen de se rendre à Washington, il était vital qu'il retrouve ce garçon. Lui seul pourrait le renseigner sur ses souvenirs oubliés et l'aider à savoir qui il était exactement.


Au centre commercial, Abby avait entraîné Harry dans une boutique de vêtements et dévalisait les rayons mettant de côtés ceux qui mettraient en valeur le jeune homme. Il la suivait, un peu perdu, les yeux écarquillés. Il n'aurait pas assez d'une vie pour porter tous les vêtements qu'elle choisissait. Il n'avait jamais eu de vêtements neufs et à sa taille avant que Tony lui en offre quelques uns.

La gothique le fit entrer dans une cabine d'essayage.

- Essaie tout ça. Tu sors entre deux pour nous montrer ce que ça donne.

- Mais...

- Pas de mais ! Allez oust !

Il secoua la tête et entreprit de suivre les ordres de la jeune femme. Il savait qu'il n'aurait pas gain de cause de toute façon.

Le ballet des essayages dura deux longues heures. Tout y passa, des boxers aux pantalons en passant par les shorts et bermudas. La plupart des vêtements que Abby avait sélectionné avaient été gardés. Quand ils sortirent du magasin, la matinée touchait presque à sa fin.

Ils se rendirent dans un magasin de chaussures et Harry eut droit à plusieurs paires. Ensuite, la scientifique l'amena chez un bijoutier. Elle lui offrit une gourmette sur lequel elle fit graver son prénom et une montre. Il avait bien tenté de refuser mais elle n'écouta pas ses protestations.

Ils décidèrent ensuite d'aller manger rapidement dans un fast food. Ensuite, le brun les amènerait sur l'avenue sorcière qui était proche du centre commercial où ils se trouvaient.

Il était encore tôt et le fast food n'était pas trop bondé. Ils se dirigèrent vers la caisse et prirent commandes. Ils réglèrent la somme demandée, prirent leurs plateaux et s'installèrent à une table à l'écart.

- Pourquoi veux-tu aller sur l'avenue sorcière ? Interrogea Tony.

- Il faut que je passe à la banque Gringotts, que j'achète des livres pour mes recherches, des ingrédients pour potion, à manger pour Hedwige, quelques vêtements sorciers comme une nouvelle tenue de Quidditch, que je m'abonne au journal sorcier local et au chicaneur aussi pour pouvoir reprendre contact avec une amie à moi en Angleterre.

Il prendrait l'abonnement au Chicaneur sous un pseudonyme mais il savait que Luna, qui gérait les abonnements au magazine pour son père, le reconnaitrait. La jeune femme était très douée et très intelligente malgré son côté loufoque et un peu folle.

Il espérait aussi trouver des informations pour le rituel qui permettrait à Tom Riddle de réunifier son âme et quelque chose pour enlever la marque que Dumbledore avait posé sur lui pour le surveiller même si elle ne fonctionnait pas sur les longues distances.

- Oh D'accord. Répliqua l'italien le sortant de ses pensées.

Le silence retomba alors qu'ils mangeaient tranquillement. Le fast food se remplissait peu à peu et il était bondé au moment où ils partirent pour la suite du programme de la journée.

Le brun les mena dans une petite librairie miteuse dans une ruelle proche du magasin. Au fond de la librairie, il y avait un rideau qui menait dans une minuscule pièce sombre. Le jeune sorcier se plaça face à un mur de brique et énonça une formule en latin et touchant le mur avec sa baguette et là, une arcade s'ouvrit et une large avenue colorée apparue sous leurs yeux ébahis.

Le sol de l'avenue était recouvert de pierres blanches. Il y avait des hiboux, des faucons et des aigles qui volaient dans la rue. Les vitrines des boutiques étaient colorées et animées. Les gens autour d'eux portaient des robes de sorciers. Harry constata que tous se côtoyaient sans problème. Il y avait des vampire, des elfes, des lycans et autre.

Il aperçut la banque. Le bâtiment était immense et ressemblait à un édifice de la Rome antique avec de larges colonnes de marbre blanc. Ils avancèrent vers cet immense bâtisse aux allures de temple et y pénétrèrent.

Les gobelins étaient tous occupés et Harry se figea quand il reconnu l'un d'eux. Jamais il n'aurait imaginé le voir ici. Il approcha timidement de la créature et prit la parole.

- Gripsec ?

- Harry Potter ! C'est un plaisir de vous revoir Lord Potter. Que faites vous ici ? N'étiez vous pas en Angleterre ?

- C'est compliqué...

- Passons dans mon bureau dans ce cas.

- Mes amis peuvent venir ?

- Bien sûr. Rétorqua le Gobelin.

Ils suivirent Gripsec. Ce dernier expliqua à Harry qu'il avait été nommé directeur de cette agence de Gringotts récemment et qu'il était vraiment ravi de revoir le jeune homme. D'autant qu'il avait certaines choses à lui révéler.

Ils pénétrèrent dans un grand bureau lumineux et décora luxueusement. Le Gobelin les invita à prendre place dans des fauteuils moelleux et fit apporter du thé, du café et des biscuits pour tout le monde.

Le survivant raconta comment il était arrivé aux états unis, ce qu'il avait vécu avec sa famille moldue, son sauvetage, les rêves étranges qu'il faisait à propos de Tom Riddle, la transformation de sa chouette en phoenix, tout. Il avait une grande confiance en Gripsec, il savait que le gobelin ne le trahirait pas. Il gardait déjà nombre de secrets que le jeune homme lui avait confié.

- Oh, alors vous savez déjà que la prophétie est fausse et que c'est Dumbledore l'ennemi dans cette guerre.

Harry laissa tomber la tasse qu'il tenait dans ses mains et se figea, choqué. Il savait que le directeur de Poudlard cachait des choses mais pas à ce point. Tout ce qu'on lui avait révélé jusqu'ici était donc faux ?

- La prophétie est fausse ?

- Oui. Il y a bien une prophétie mais elle n'a rien à voir avec celle qu'on vous a révélé. En revanche, elle parle de vous. Il tendit une sphère à Harry et le jeune homme reconnu une prophétie et la prit puis le Gobelin continua. Je vous conseil de l'écouter seul pour le moment.

- Bien, je vous remercie Gripsec.

- Vous devez savoir que le vrai mage noir dans cette guerre, c'est Dumbledore. Vous aurez sûrement du mal à me croire mais c'est pourtant la vérité. Vous allez apprendre de nombreuses choses grâce à certains documents que je vais vous remettre. Ce que vous devez savoir, c'est que vous possédez une immense fortune. Héritier des Potter et par extension unique héritier de Merlin et Gryffondor. Unique héritier des Black. Vous avez un titre de Lord et une place au magenmagot Anglais. Vous êtes l'héritier de la lumière.

Le petit brun écouta attentivement tout ce que lui révélait le Gobelin. Il apprit que certaines personnes c'étaient servis dans ses voutes. Que beaucoup de ceux qu'il pensait être des alliés étaient en fait ses ennemis. C'était un peu dur à avaler et pourtant il savait que Gripsec ne lui mentait pas.

Ensuite, le Gobelin lui ouvrit une voute sorcière sous un pseudonyme et y transféra une partie des fonds des coffres des Black. S'il touchait aux voutes des Potter, il serait immédiatement repéré par Dumbeldore.

L'entretien dura presque trois heures et Harry ressortit de la banque à la fois déboussolé et soulagé. Il savait une grande partie de la vérité et saurait le reste en lisant les documents que le gobelin lui avait donné. Gripsec avait accepté de gérer ses voutes et d'empêcher que quelqu'un se serve à nouveau et des démarche pour récupérer les objets volés et l'argent avaient été lancées.

Il alla ensuite au bureau de poste et prit un abonnement au « Times Prophet » mais aussi au « Daily Prophet » et au « Chicaneur ». Il devait savoir ce qui se passait en Angleterre. Ensuite, il passa à l'animalerie magique acheter ce qu'il fallait pour son Phoenix puis chez l'apothicaire pour les ingrédients de potion.

Dans l'échoppe sombre et remplie d'ingrédients aussi bizarres les uns que les autres, Abby ne savait plus où donner de la tête et posait pleins de questions à Harry.

- Et l'aconit ? Elle est utilisée pour quoi ?

- La potion tue loup pour permettre au loup garou de garder le contrôle de leur loup pendant la pleine lune et dans certaines potions calmantes.

- Oh... Les loups garou existent ?

- Oui. De même que les vampires, les elfes, les gobelins, les trolls et d'autres créatures magiques et hybrides.

- Les Vampires ? S'exclama t-elle avec un large sourire. Tu en connais ?

- Oui, au moins deux.

- C'est génial !

Pendant que Abby babillait et sautillait dans tous les sens, il passa commande au comptoir de la boutique et un jeune employé prépara son colis. Il fit un stock conséquent d'ingrédients, acheta un nouveau chaudron et du matériel de préparation de potions neuf. La note fut assez salée mais ce n'était pas un problème.

Ils se rendirent ensuite dans la plus grande librairie Sorcière des états unis. Le brun parcouru les rayons à la recherche des livres dont il avait besoin et invita les autres à prendre quelques livres aussi si certains les intéressaient, il leur offrait.

Il fallut presque deux heures pour qu'il trouve tout ce qu'il voulait. Il ajouta les livres sur la légistomagie et la psychomagie promis à Ducky à sa pile et attendit que les autres le rejoignent. Il régla le tout, le colis fut réduit et mit dans sa poche.

Il avait été surpris en voyant que Tony avait choisi un livre sur les créatures magiques et les héritages magiques. Il avait eu un léger moment de panique et c'était finalement dit que même si l'italien lisait le livre, il ne découvrait pas forcément sa condition.

Ils passèrent ensuite dans un magasin de vêtements sorciers. Harry acheta des nouvelles robes de sorciers et une tenue de Quidditch, des gants en peau de dragon pour pouvoir aller chercher certains ingrédients de potion lui même et d'autres choses. Il refit également le plein de friandises sorcières et en découvrit qui n'existaient pas en Angleterre.

Après s'être assuré qu'il n'avait rien oublié, ils quittèrent l'avenue sorcière. Il dut promettre à Abby qu'ils y reviendraient et qu'il l'emmènerait quand il irait voir d'autres lieux sorciers dans le pays. Il allait bientôt pouvoir passer son permis de transplanage. Aux états unis, les sorciers pouvaient transplaner et pratiquer la magie hors milieu scolaire dès 14 ans.

Ils gagnèrent la voiture et mirent les affairent dans le coffre après que Harry ait redonné leurs tailles réelles à ses paquets. Ils avisèrent l'heure et virent que c'était presque l'heure du dîner. Ils n'auraient pas le temps de voir des musées ou monuments aujourd'hui.

Ziva reprit le volant et se dirigea vers chez Gibbs. Ils s'arrêtèrent chez un traiteur chinois sur la route et achetèrent ce qu'il fallait pour le diner. Harry les avait invité à manger avec Jethro et lui après avoir appelé l'ex marine pour lui demander la permission bien sûr.

Abby, Harry et Tony étaient assis à l'arrière de la voiture. L'italien avait pris une des mains du jeune homme et entremêlé leurs doigts et le petit brun avait posé sa tête sur l'épaule de l'agent du NCIS. La gothique les regardait en souriant alors que McGee et Ziva discutaient en ne leur prêtant aucune attention.

Ils arrivèrent devant la maison de Gibbs et se stationnèrent. Ils aidèrent le jeune homme à prendre ses paquets et pénétrèrent dans la maison de l'ancien marine. Ce dernier n'était pas encore arrivé. Harry en profita pour donner les livres que chacun avaient choisis et apporter le reste de ses affaires dans sa chambre. Tony le suivit pour lui donner un coup de main et marqua un temps d'arrêt en voyant la décoration de la pièce et Hedwige perchée sur le bureau du petit brun.

- Waow ! C'est quoi cet oiseau ?

Harry sursauta, il avait oublié la présence de l'italien. Il était dans ses pensées. Il avait appris tellement de choses en une après midi. Il lui faudrait du temps pour digérer toutes les informations. Il fit un sourire à l'homme et répondit.

- Un Phoenix de glace. C'est très rare. Les phoenix qu'on rencontre habituellement sont rouges et ce sont des phoenix de feu.

- Et tu l'as eu où ?

- En fait, je sais pas trop. À la base, c'était une chouette blanche mais je pense qu'il est resté sous la forme d'une chouette en attendant que j'ai assez de puissance magique pour forger un lien de familier avec moi. Maintenant, je ne connais quasiment rien sur les Phoenix blanc et j'apprends encore. Je sais que comme pour les phoenix de feu, leurs larmes soignent. Par contre, ils sont télépathes, leur chant peu apaiser et même plonger dans un sommeil profond. Pour le reste je dois faire des recherches.

- En tout cas, elle est très belle.

Harry hocha la tête en signe d'accord et pendant qu'il rangeait ses affaires, Tony regarda les photos qui étaient accroché au mur, les dessins et autre. Il vit que les dessins étaient tous du petit brun puisqu'il les avait signé. Le jeune sorcier dessinait très bien, c'était impressionnant. Il observa ensuite les photos. Dessus, il y avait Harry mais il était encore plus petit et chétif, portait des vêtements sorciers et avait des lunettes rondes assez moche. Il vit des photos du petit brun en tenue de Quidditch, d'autres prises pendant le tournois des trois sorciers et notamment une sur laquelle il était dans les bras de Cédric.

- C'est toi ici ? Demanda t-il.

Harry approcha et regarda la photo qu'il lui désignait. Il eut un sourire nostalgique. Il pouvait repenser à cette période heureuse sans pleurer maintenant. Il avait mit du temps à faire le deuil de Cédric.

- Oui. C'était pendant un Tournois sorcier. Le garçon avec moi c'est Cédric Diggory. Il a été mon premier petit ami. On s'aimait comme des fous mais il a été tué quatre mois après cette photo. Je l'ai vu mourir. J'ai mis du temps à faire mon deuil.

- Oh.. Fit Tony avant de réaliser que Harry avait dit « petit ami ». Petit ami ? Tu es gay ?

- Euh...oui. Répondit timidement le sorcier virant légèrement au rouge brique.

Tony allait reprendre la parole mais la voix de Abby résonna pour annoncer que Gibbs était de retour. Ils sortirent de la chambre du jeune homme et l'italien lui prit la main alors qu'il gagnait le salon pour le repas.

Le sorcier vit l'homme qui était venu le matin même et baissa la tête un peu gêné. Il avait été très froid avec l'homme mais c'était dans son caractère. Il avait du mal à faire confiance. On lui avait appris à être méfiant en permanence et les moldus lui avaient trop souvent montrés à quel point ils pouvaient être cruels.

- Harry. Je te présente Mike Franks. C'est un ami et il va rester ici quelques temps. Mike, voici Harry Potter, mon fils adoptif.

- Enchanté Monsieur. Répondit Harry avant de reprendre. Désolé pour ce matin mais je ne vous connaissais pas alors...

- C'est rien. Et pas de monsieur et de vous. Tu m'appelle Mike ou Franks et tu me tutoie. Tu es le fils de Gibbs et on sera amené à se voir très souvent.

- D'accord Mon...euh Mike.

L'homme lui offrit un large sourire et tous prirent place pour le repas. Il manquait deux chaises. Sans vraiment se concerter, McGee prit Abby sur ses genoux et Tony attira Harry sur les siens. Le sorcier passa au rouge vif sous le rire discret de Ziva à qui il tira la langue.

Ils commencèrent à manger en discutant tranquillement et la soirée s'étira. Plus tard, après qu'ils aient bu le café, le jeune homme s'endormit dans les bras de Tony qui eut un sourire attendrit. Il ressemblait à un chaton ainsi blottit contre lui.

En prenant garde de ne pas le réveiller, il se leva et alla le mettre dans son lit. Il lui enleva ses chaussures, chaussettes et son pantalon pour qu'il soit à l'aise et remonta les couvertures sur lui. Sans savoir pourquoi, il déposa un chaste baiser sur ses lèvres et quitta la pièce alors qu'un sourire venait fleurir les lèvres du plus jeune qui avait sentit le contact dans son sommeil.

Une semaine était passée depuis cette fameuse journée et la routine c'était installée. Harry continuait sa formation au NCIS et avait reçu ses premiers cours de l'institut magique de Salem. Il avait déjà renvoyé quelques devoirs et obtenu d'excellentes notes. Le directeur de l'école lui avait proposé de passer les essaies pour intégrer l'équipe de Quidditch mais il avait préféré refusé. Il avait trop de choses à faire et n'aurait pas vraiment le temps de jouer.

La directrice lui avait fait installer un petit bureau entre ceux de Tony et McGee. Il avait son ordinateur, sa ligne téléphonique personnelle, son téléphone portable professionnelle, son badge du NCIS. Sur le terrain, il était considéré comme un véritable agent malgré son jeune âge.

Il était en train d'effectuer des recherches sur la femme d'un Marine quand la voix de Gibbs résonna.

- Un meurtre de Marine dans une grotte au sud de Washington. On y va ! Harry, tu viens aussi.

Tous se levèrent comme un seul homme et foncèrent vers l'ascenseur qui se referma sur eux. Gibbs jeta les clefs de voiture à Ziva et ils furent rapidement dans le parking souterrain. Ils montèrent dans le gros 4x4 de l'agence et la jeune femme partie en trombe en prenant la direction indiquée par le GPS.

Il fallut presque une heure pour qu'ils atteignent la scène de crimes. Ils se stationnèrent et écoutèrent les ordres de Gibbs.

- Ziva et Tony vous vous occupez des indices. Harry tu prends les photos, McGee, tu fais les croquis. Quand tu as terminé Harry, tu me rejoins pour interroger les jeunes qui ont découverts le corps.

- Bien patron ! Répondirent ils en cœur.

Le chemin pour atteindre la grotte était escarpé et glissant et Tim faillit tomber et emporter le jeune sorcier dans sa chute. Ils parvinrent finalement à la grotte en un seul morceaux. Le cadavre du Marine était étendu au centre de l'entrée de la grotte.

Le petit brun approcha et prit la victime en photo avant de photographier les alentours. Ducky arriva et examina le corps lui demandant quelques clichés supplémentaires. Il rangea l'appareil ensuite et se prépara à quitter l'endroit quand il entendit une voix. Une voix sifflante.

« Ces sales humains. Souiller mon nid... »

Il suivit la voix qui parlait de vengeance et de sang et arriva dans un genre de large salle sombre un peu plus profond dans la grotte. Il sortit sa baguette et jeta un lumos. Il ne put retenir une exclamation de surprise quand il se retrouva nez à nez avec un énorme serpent noir charbon. Il reconnut l'espèce, c'était un basilic mais pas comme celui qu'il avait vaincu à Poudlard. Celui là était plus petit mais atteignait tout de même la taille respectable de 5 à 6 mètres.

« Bonjour ! » tenta t-il doucement.

L'énorme serpent tourna son énorme tête vers lui et il s'empressa de baisser la sienne. De ce qu'il savait les basilic pouvait tuer d'un seul regard et il tenait à la vie.

« Un parleur et je vois que tu connais bien mon espèce mais n'ai crainte, mon regard ne tue pas. En revanche, il me permet de lire dans les esprits. »

Harry releva la tête et constata que les yeux du basilic étaient pourpres et pas jaunes comme celui du basilic qu'il avait déjà rencontré quelques années auparavant. Là, il sentit les souvenirs de sa vie lui échapper. Il ne chercha pas à les retenir, il savait que le serpent le sondait pour voir s'il était digne de lui parler.

L'échange dura une vingtaine de minutes et là, sous le regard ébahis du sorcier, le serpent commença à rétrécir. À la fin, il mesurait environ 1m20. Il rampa vers lui et siffla.

« Je me nomme Nalà jeune maître parleur et je me prosterne devant toi héritier de la lumière »

« Je ne suis pas ton maitre. Tu peux rester avec moi, comme une amie. Je m'appelle Harry »

« Tu es trop généreux jeune Harry. »

Le serpent s'enroula autour du bras de Harry et le jeune homme sortit de la grotte pour rejoindre Gibbs qui interrogea une bande de jeunes qui devaient avoir son âge. Son patron fronça les sourcils en voyant le serpent autour de son bras.

- D'où vient ce serpent Harry ?

- Longue histoire, je t'expliquerai après Gibbs.

Comme prévu plus tôt, il prit des notes pendant que Jethro interrogeait les ados, il put même en interroger lui même mais ça avait été un désastre. Le jeune homme ne cessait de le draguer et de faire des sous entendus très en dessous de la ceinture qui le faisaient rougir. Tony, qui avait vu la scène de loin était intervenu légèrement en colère et avait terminé l'interrogatoire à la place de Harry.

Une fois toutes les dépositions prises. Il repartirent vers les locaux du NCIS et Gibbs en profita pour poser des questions au plus jeune sur le serpent.

- Alors d'où vient ce serpent ?

- De la grotte, c'est pas un serpent ordinaire, c'est une créature magique. Un basilic.

- Comment l'as tu découvert ?

- En fait, je peux parler aux serpents, ça s'appelle le fourchelang. J'ai entendu sa voix et je l'ai suivit.

- Oh... Et est ce que ce basilic a vu quelque chose pour la mort de notre marine ?

« Nalà, tu sais quelque chose sur la mort de l'homme dans la grotte ? »

« Il y a eu beaucoup de bruit, des hommes sont venus, ils ont allumé des énormes torches et ils se sont battus, il y avait beaucoup de cri et des gens pariaient c'est comme ça que les humains ont dit. L'homme c'est battu contre un autre et c'est effondré d'un coup, il était mort, les autres ont eu peur et tout le monde c'est enfuis. Puis plus tard, les jeunes garçons l'ont trouvé. »

- D'après Nalà, des combats clandestins sont organisés dans cette grotte. L'homme est mort au cours de l'un d'eux. Il c'est effondré au sol d'un coup. Les autres ont eu peur et se sont enfuis puis les ados ont trouvé le corps.

- Bon on sait dans quelle direction chercher même si on ne pourra pas mettre cette déposition dans notre rapport. Lança Tony espiègle et le regard brillant.

Entendre Harry parler avec le serpent était excitant, vraiment très excitant. Il n'avait jamais rien entendu d'aussi bandant. Il ferma les yeux quelques instants et prit de profondes inspirations pour se calmer.

« Ton compagnon est l'homme qui vient de parler ? » demanda Nalà qui était décidément très perspicace pour un serpent.

« Oui mais il ne le sait pas, ils ne savent pas que je suis une créature magique »

« Tu devrais lui dire. »

« Je sais. »

Les autres observaient Harry qui parlait avec son serpent. Le fourchelang était vraiment une langue étrange faite de sifflements envoutants. Ils s'engagèrent dans le parking du NCIS et le jeune homme fut charger d'emmener les indices à Abby et d'aller ensuite à la morgue pour l'autopsie.

La journée s'écoula tranquillement. Harry assista à sa première autopsie et écouta attentivement ce que disait Ducky avant d'aller faire son rapport à Gibbs qui le félicita pour son travail. Il aida Tony à faire des recherches sur le marine décédé et alla avec Ziva pour fouiller l'appartement du mort.

Sur place, il découvrir un carnet avec les lieux de certains combats, les heures et autre. Dans une semaine il y aurait un autre combat dans un entrepôt désert au nord de la ville. Ils interviendraient à ce moment là. L'autopsie avait révélé que l'homme avait été empoisonné. C'était donc un homicide et pas un accident.

La journée se termina et Harry prit une douche et se changea avant de rejoindre Gibbs qui l'attendait devant l'ascenseur. Ils montèrent dans l'engin et descendirent vers le hall.

Quand le jeune homme sortit de l'appareil, il entendit une voix légèrement chevrotante qui le fit s'effondrer sur le sol.

- Harry Potter.

- Fudge. Murmura t-il assis au sol, le corps tremblant, incapable de faire le moindre geste.

- Qui est ce ? Demanda Gibbs qui c'était accroupi près de lui.

- Le ministre de la magie Anglais. Enfin, il l'était quand j'ai quitté Londres.

Fudge approchait de Harry le regard vague. Il semblait comme déconnecté de la réalité et le petit brun reconnut les signes, l'homme avait reçu un Oubliettes. Mais, que faisait-il ici ? Que lui voulait-il exactement ? Qui lui avait effacé la mémoire ?

- Que faites vous ici Fudge ?

- Vous me connaissez vraiment ? Demanda le vieil homme totalement perdu.

Nalà glissa sur le sol et approcha de l'homme, elle plongea son regard dans le sien et vit la vie du vieil homme défilée. Ses souvenirs étaient encore présents, ils avaient juste été scellés. Il avait également été victime d'un rituel qui lui avait retiré sa magie.

Quand elle fut sûr qu'elle avait tout vu, elle mordit le poignet de Harry qui eut accès à tout ce que Nalà avait découvert.

Il vit qu'après la nuit où Sirius était mort, Fudge avait été enlevé par un homme habillé de noir et qu'il avait été jeté dans un cachot. Il avait été torturé pendant des jours par Dolores Ombrage, Scrimgeour et Dumbledore.

Après un bon mois, ils avaient effectué un rituel qui lui ôté sa magie et un autre pour sceller ses souvenirs. Seulement, certains souvenirs étaient restés en surface, notamment le visage et le nom de Harry. Il vit la quête de l'homme pour le retrouver et son voyage jusqu'au états unis.

Il voulait des preuves que Albus Dumbledore n'était pas le gentil de cette guerre, il en avait désormais. Il se demandait juste ce qu'il allait bien pouvoir faire de Fudge. Il fallait qu'il contact la ministre américaine pour savoir s'ils avaient une hôpital comme Sainte Mangouste où l'homme pourrait être pris en charge et soigné.

- On peut l'amener à la maison le temps que je contact quelqu'un du monde de la magie pour savoir si un hôpital sorcier pourrait l'accueillir et le prendre en charge ?

- D'accord mais il va falloir que tu m'explique ce qui c'est passé parce que ton serpent t'as mordu et tu es encore en vie alors que tu m'as dit que sa morsure était mortelle et en plus, quand elle a planté ses crocs, tu as semblé entrer dans un genre de transe. Je t'appelais et tu ne réagissais pas.

- Promis, je vais t'expliquer mais pas ici.

Jethro l'aida à se releva et ils gagnèrent la voiture emmenant Fudge avec eux. Ils regagnèrent leur maison. Les jours à venir allaient être chargé, le jeune homme le sentait. L'arrivée de Cornelius Fudge n'était que le début d'une longue série d'emmerdes. Le jeune homme soupira et ferma la yeux pour se détendre. Il sentait la migraine arriver à grand pas.

Publié dans : Guerriers de l'Ombre - Par les sadiques yaoistes
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