Chapitre 4 : Révélations.
Ça faisait presque deux semaines que Harry avait été sauvé par Gibbs et l'équipe du NCIS. Il allait mieux, ses fractures étaient guéries et malgré sa discussion avec Ducky, il n'avait toujours rien dit au reste de l'équipe. Il continuait donc à jouer le jeu. Le médecin n'avait pas enlevé le plâtre à son poignet et il restait souvent couché mais il ne supportait plus de rester sans rien faire.
D'autant que les nombreux rêves avec Tom le mettait sur les nerfs. Il avait comprit ce qu'était le rituel qu'il avait vu. C'était de la magie ancienne. Le Rituel de séparation d'âme. Sa pratique était interdite. Il consistait à séparer l'âme d'une personne en deux mais pas seulement. Ça séparait le côté positif et le côté négatif d'une personne.
Ce rituel pouvait être mortel s'il était mal effectué. Visiblement, Dumbledore avait effectué le rituel sur Tom. Il avait séparé le côté lumineux et le coté ténébreux de l'homme. Ainsi, le côté gentil de son âme avait été enfermé et scellé dans une urne. Son côté mauvais avait pris le dessus, Lord Voldemort était né.
Il peinait à croire que celui qu'il avait longtemps vu comme un grand père ait pu faire ça. Il peinait à imaginer que Dumbledore ne soit pas si blanc que ça. Il semblerait que Voldemort n'était pas le vrai méchant dans cette histoire.
Devait-il croire en ses visions ? Peut être que Voldemort cherchait seulement à le manipuler ? Et s'il avait des hallucinations et cherchait seulement une raison de haïr Dumbledore parce qu'il lui en voulait de l'avoir envoyé chez les Dursley ?
Il avait tellement réfléchit ces derniers jours, il en avait assez. Il fallait qu'il s'occupe. Il penserait à tout ça quand le procès serait passé et qu'il serait enfin libre.
Il était en train de regarder un film avec Tony en discutant quand le docteur Malard entra pour ses soins. L'agent Dinozzo allait quitter la pièce mais Harry le retint par le bras. Il fronça les sourcils et le petit brun lui fit un sourire avant de dire.
- Reste. Il y a quelque chose que tu dois savoir.
Tony hocha la tête et se rassit. Ducky approcha du brun et ôta tous ses pansements. Il n'y avait plus aucune marque sur le corps du brun. Dinozzo poussa une exclamation de surprise. Il avait vu à quel point le brun était mal en point quand il avait été trouvé dans la chambre d'hôtel. La guérison était vraiment miraculeuse. Il n'en revenait pas.
- Comment c'est possible ?
Harry lui jeta un regard en coin. Il n'était vraiment pas sûr de la réaction de l'homme face à la révélation qu'il allait faire. Ducky lui fit un sourire encourageant. Il prit une profonde inspiration et prit la parole.
- Je ne suis pas un humain comme les autres...
Il attendit et observa Tony. L'homme avait la bouche grande ouverte et ses yeux brillaient de curiosité et d'envie. Il se doutait que le brun n'était pas comme tout le monde depuis qu'il l'avait vu entouré de ce dôme blanc mais il n'aurait jamais imaginé que ce dernier ose lui en parler aussi rapidement. Jugeant que Tony avait l'air de plutôt bien gérer la première partie, Harry décida de dire ce qu'il était exactement.
- Je suis un sorcier. C'est pour ça que je guéri si rapidement. Quand je suis correctement nourrit et hydraté, ma magie me soigne puisqu'elle se renforce.
- Un sorcier... comme baguette magique, chaudron, balai ?
Harry hocha la tête en guise de réponse. Là, Tony lui offrit un large sourire et l'enlaça avec douceur. Les nerfs du brun lâchèrent et il fondit en larme. Il avait eu tellement peur que l'homme n'accepte pas sa condition. Ça faisait plusieurs jours qu'il voulait en parler mais n'avait pas osé. Le fait que l'agent Dinozzo accepte ce qu'il était lui ôtait un sacré poids de sur les épaules.
- Mais alors... où sont ta baguette et tout le reste ?
- Dans ma malle...
Le brun trembla légèrement et se tortilla sur le lit, mal à l'aise. Sa malle était probablement restée à l'hôtel, il ne pourrait pas récupérer sa baguette, ses affaires d'écoles, son balai, l'album photo que Hagrid lui avait offert.
Il avait perdu une partie de lui dans cette chambre d'hôtel, il ressentait un genre de vide au plus profond de lui. Il vit Tony qui se levait du coin de l'oeil. L'homme quitta la pièce sans un mot. Harry se crispa persuadé d'être finalement rejeté.
Cinq minutes plus tard, Tony revint dans la pièce avec ses affaires. Harry se redressa d'un coup et cligna plusieurs fois des yeux comme pour se persuader qu'il ne rêvait pas. Faisant fit du fait qu'il ne portait qu'un T shirt et un boxer, il sauta du lit et alla aussitôt jusqu'à sa malle. Il l'ouvrit et ses yeux brillèrent de joie. Tout était là.
Il sortit un uniforme de Gryffondor qu'il enfila rapidement pour ne pas rester à demi nu puis prit sa baguette. Elle lui avait vraiment manqué. Dès qu'il la toucha, un halo doré l'entoura, comme le jour où il l'avait acheté chez Olivanders. C'était probablement parce que ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas eu en main et que sa magie s'était renforcée depuis quelques temps.
Il jeta un regard à Tony et Ducky et les deux hommes approchèrent. Il voulait leur montrer ses affaires de sorcellerie. Il sortit son nécessaire à potion et ses livres qu'il montra au docteur. Il y avait de nombreux livres sur les potions de guérisons. Il sortit également les livres de médicomagie.
- Tout ça, ce sont des livres sur la médicomagie et les potions de guérison. Je crois que ça peut t'intéresser Ducky. S'il y a certaines potions que tu veux tester ou même des sorts, n'hésite pas. Je te montrerai. Quand j'aurai pris contact avec le monde sorcier, j'essaierai d'obtenir des livres de legistomagie et de psychomagie si tu veux.
- Merci beaucoup jeune homme. Je peux les montrer à Palmer ?
- Oui. De toute façon, je vais dire à tout le monde ce que je suis aujourd'hui. Je ne supporte vraiment plus d'être allongé toute la journée à ne rien faire.
- Et bien, si tu veux. Je vais dire à tout le monde de venir déjeuner ici ce midi. Tu rencontreras la directrice Jenny Shepard en même temps.
- Merci Ducky.
Le médecin légiste quitta la pièce et Harry fut de nouveau seul avec Tony. Il lui montra ses livres scolaires et d'autres choses. Les albums photos qu'il avait furent passés en revu. Il offrit également quelques friandises sorcières tel que patacitrouilles, plumes en sucre, baguettes réglisse et chocogrenouilles.
Alors que Tony pensait qu'il avait tout vu. Harry sorti son balai auquel il redonna sa taille d'origine, sa tenue de Quidditch et une petite boite contenant un vif d'or d'entraînement. Là, il commença à expliquer ce qu'était le sport sorcier en s'appuyant sur un livre qu'il possédait.
- Les équipes de Quidditch comptent 7 joueurs. Il y a le gardien. Il doit veiller à ce que le souaffle ne passe pas dans un des trois anneaux du but. Trois poursuiveurs qui se passent le souaffle et tentent de marquer des buts en évitant les cognards. Deux Batteurs, ils ont des battes et tapent dans les cognards pour tenter de déstabiliser les poursuiveurs et l'attrapeur de l'équipe adverse et faire en sorte qu'ils ne touchent pas un membre de leur équipe. Ils nous font souvent tomber de balai d'ailleurs. Puis il y a l'attrapeur. C'est le poste que je joue. On doit attraper cette balle.
Il ouvrit la boite et sorti le vif d'or qui voletait entre ses doigts. Il le lâcha et la balle commença à voler à toute vitesse dans la pièce. On la voyait à peine, en tout cas, Tony ne la voyait plus. Harry reprit son explication faisant comme s'il ne s'occupait pas de la petite balle alors qu'il suivait chacun de ses mouvements des yeux.
- Quand l'attrapeur attrape le vif d'or, le match est terminé et son équipe gagne 150 points et le match la plupart du temps. Quand j'ai commencé à jouer dans l'équipe à Poudlard, j'étais l'attrapeur le plus jeune depuis un siècle et je suis vite devenu l'attrapeur le plus doué de ma génération. Beaucoup disent que je pourrais jouer en professionnel après mes études à Poudlard mais ça ne m'intéresse pas. Le quidditch est juste une passion et un loisir pour moi. J'ai perdu un seul match depuis que je joue et c'est parce que je me suis évanoui et que j'ai fait une chute de plus de 30 mètres.
- Ça doit être impressionnant à voir.
- Ça l'ai mais généralement, les gens ont peur quand je vole parce que je fais pleins d'acrobaties et autre. Je me sens bien sur un balai.
Sur cette réplique, le brun arbora un sourire en coin, il se leva doucement, marcha vers le coin opposé de la pièce et alors que le vif allait fuir, il tendit le bras et l'attrapa. Il revint aux côtés de Tony et le lui mit dans la main.
- Cette balle est la seule dont je me préoccupe quand je suis dans les airs et on joue au quidditch par tous les temps. C'est très rare qu'un match soit annulé. Les matchs professionnels peuvent durer plusieurs jours. Le match le plus long de l'histoire à durée 7 jours.
- Elle est minuscule. Comment tu fais pour la voir et l'attraper ? Je veux dire, quand tu l'as attrapé là, je l'avais même pas vu.
- Je ne suis pas sûr mais déjà je l'ai dans le sang puisque mon père était aussi un attrapeur, comme mon grand père. Puis, je crois que mon enfance joue aussi un rôle. J'ai toujours appris à faire attention à tout ce qui se passait autour de moi, à être attentif au moindre détails de mon environnement. Du coup, je vois des choses que les autres ne verraient pas et j'ai plus de réflexes. Je la connais très peu mais je suis sûr que Ziva arriverait à voir et attraper le vif d'or elle aussi.
- Peut être... oui... Ziva l'attraperait sûrement... Répondit Tony plongé dans ses pensées.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Harry rangea ses affaires et Tony et lui réalisèrent qu'ils avaient discuté toute la matinée et que c'était déjà l'heure du déjeuner. Trois coups se firent entendre à la porte et ils invitèrent tout le monde à entrer.
Le petit brun avait rangé sa baguette dans son étui de poignet. Elle était dissimulée sous sa chemise et il se sentait en sécurité. Il venait de retrouver cette partie de lui qui lui avait tant manqué. Il avait un sourire qui ne semblait pas vouloir le quitter. L'équipe du NCIS entra dans la pièce et Gibbs lui présenta Jenny, la directrice. La femme était plutôt jolie, agréable et assez souriante même s'il ne savait pas encore s'il pouvait lui faire confiance.
Ils prirent place à la table, Tim posa les boites de pizza et les sodas et tranquillement, ils commencèrent à manger. Harry était un peu nerveux mais Tony avait posé une main sur sa main libre sous la table et ça le détendait légèrement.
Pour le moment, deux personnes connaissaient son secret et elles l'avaient plutôt bien pris. Il espérait que tous réagiraient pareil. Il ne voulait plus être vu comme un monstre. Il avait trop souffert du rejet de sa famille.
La directrice Shepard fut appelée et due quitter la pièce. Il en fut heureux, il ne la connaissait pas vraiment et se sentait mal à l'aise d'expliquer sa condition face à elle. Les personnes qui restaient, il les côtoyait depuis un moment et il avait confiance en elles.
Il mangea deux parts de pizza et bu une longue gorgée de coca puis, il toussa pour s'éclaircir la gorge. Les regards se braquèrent aussitôt sur lui. Tous se demandaient ce qu'il avait à dire mais il avait un air très sérieux qui cadrait peu avec ce qu'il montrait habituellement.
- Bon, je ne sais pas si certains d'entre vous l'ont remarqué mais je guéris très vite. En fait, je n'ai plus aucune blessure due à mon agression. Même mes fractures sont guéries.
La plupart le regardèrent avec des yeux ronds. Aucun n'avait vraiment fait attention mais à y regarder de plus prêt, il était vrai que le brun n'avait plus de plâtre et autre pansement. Gibbs jeta un regard à Ducky et le médecin prit la parole.
- Ce qu'il dit est vrai. J'ai ôté son plâtre et ses pansements ce matin. Vas y Harry, continue, je te promet que personne ici ne va te rejeter.
Harry plongea son regard dans celui de l'homme et voyant qu'il était sincère, il reprit la parole.
- Je ne suis pas un humain comme les autres. En fait, je suis sorcier. Comme depuis que vous m'avez sauvé je suis correctement nourrit et hydraté, ma magie c'est renforcée et m'a soignée.
- Je le savais ! S'exclama Abby avec un large sourire.
- Comment ça tu savais ? Demanda Gibbs.
- J'ai analysé son sang. Il a plus de globules blancs et rouges que la moyenne mais ce n'est pas tout. Il a 48 chromosomes à la place de 46 et son ADN est plus complexe aussi.
À ce moment, Harry fut soulager qu'Abby ne sache pas qu'un sorcier normal n'avait que 47 chromosomes. Il aurait été obligé de s'expliquer pour le 48ème et il ne voulait pas annoncer tout de suite qu'il était une créature magique. Son ADN plus complexe venait également du fait qu'il était une créature magique, les sorciers normaux avaient un ADN normal.
- Quand tu dis sorcier ? Ça veut dire rituel et tout ça genre les soeurs Halliwell dans Charmed ? Interrogea McGee.
- Pas du tout. J'ai jamais compris comment les moldus pouvaient penser que les sorciers étaient ainsi d'ailleurs. Répondit-il en se souvenant des épisodes de la série qu'il avait vu à la télé ces derniers jours.
- Moldus ? Interrogea Abby.
- Oh désolé. Les moldus sont les personnes non sorcières. Bref. J'ai une baguette. Elle sert à canaliser la magie et à lancer des sorts bien que certains sorciers puissants n'en ai pas besoin. Je n'ai pas toujours besoin de la mienne. Je pratique ce qu'on appel, la magie sans baguette et nous sommes peu nombreux à pouvoir le faire. Il y a plusieurs types de sorts, ceux utiles pour la vie quotidienne comme les sortilèges de nettoyage, d'ouverture, de réduction, d'augmentation, l'accio pour faire venir un objet à nous. Il y a des sorts de défense, d'autres d'attaques, des sorts de soins et autre. Beaucoup dans le monde sorcier disent qu'il y a d'un côté la magie blanche et de l'autre la magie noire. La magie noire est réputée sombre et dangereuse mais j'ai découvert que c'était faux. La magie noire est en fait la magie ancienne, elle est puissante et il faut être un sorcier puissant pour l'utiliser. Certains sorts et rituels sont tellement puissants que si le sorcier qui les utilise n'a pas assez de puissance magique et physique en lui, il peut mourir en les lançant. C'est pour ça qu'elle fait peur et qu'elle a été interdite. Les seuls sorts vraiment mauvais et totalement interdits sont les trois sorts impardonnables. Parce que pour les utiliser, il faut une grande force mentale et vouloir qu'ils fonctionnent. Le doloris qui est le sortilège de torture. L'impérium qui sert à contrôler les gens. Et L'avada Kedavra, le sortilège de mort.
- Et tu as déjà eu affaire à ses trois sorts ? Interrogea Ziva qui se doutait vaguement de la réponse.
- Euh Oui. Répondit timidement Harry avant de reprendre. Je suis le seul sorcier au monde à avoir résisté à l'avada alors que je n'avais que 15 mois. C'est un sort qu'on ne peut pas contrer normalement. Moi j'en suis ressorti avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front à l'endroit où le sort m'a touché.
- Pourquoi quelqu'un à voulu te tuer quand tu étais bébé ? Demanda Tony.
- Je ne veux pas entrer dans les détails. Mais un mage noir a tué mes parents le soir d'halloween. Quand il a voulu me tuer, ma mère c'est interposée, il l'a tué mais ma mère a jeté un vieux sortilège de protection qui c'est renforcé avec son sacrifice. Quand le sort m'a touché, il a ricoché et c'est retourné contre son lanceur. Sinon un ami a moi a été tué avec ce sort il y a plus d'un an et mon parrain est mort par ce même sort en juin. Répondit-il avec les larmes aux yeux.
- Et pour les autres ? Demanda Abby.
- L'impérium m'a été jeté par un prof quand j'avais 14 ans. Il faisait une démonstration sur les impardonnables en classe. On a réalisé que j'y résistait naturellement. Pour le Doloris, j'avais 14 ans quand on me l'a jeté. J'ai été torturé alors que j'ai vu l'homme qui a tué mes parents ressusciter. On c'est servit de mon sang pour le faire revenir à la vie.
L'ambiance était lourde. Harry avait les larmes aux yeux. Il avait dévoilé un peu de lui mais ne se sentait pas prêt à raconter toute son histoire. Les autres commençaient à comprendre qu'il avait dû avoir une vie bien plus dur qu'ils ne l'avaient imaginé au départ. Gibbs savait ce que c'était de perdre des personnes qu'on aimait. Il se sentait de plus en plus proche du jeune homme.
Abby, ne supportant plus l'ambiance devenue lourde et triste décida de faire quelque chose pour la détendre. Elle fit un large sourire à Harry et demanda doucement.
- Tu pourrais nous montrer quelques sorts ?
Harry lui offrit un large sourire et commença à réfléchir. Il ne savait pas vraiment quels sorts montrer, il y en avait tellement. Un sourire légèrement narquois orna ses lèvres et il demanda à Tony de se lever. L'homme le regarda, sceptique, mais obéit tout de même à la demande. Ils se placèrent dans un coin dégagé de la pièce et Harry le visa avec sa baguette.
- Levi Corpus !
Tony se sentit attrapé par les chevilles et pendu au plafond la tête en bas. Les autres riaient à gorge déployées. Il croisa les bras sur son torse et afficha une mine boudeuse. Harry pouffa et le fit revenir doucement au sol.
Il monta ensuite l'accio en faisant venir à lui son gobelet de coca. Puis, il lança son patronus et tous poussèrent une exclamation émerveillée. Le cerf majestueux et d'un blanc pur et lumineux était tout simplement magnifique.
Deux heures plus tard, la pause déjeuner fut interrompu par un appel au MTAC. Tony quitta la pièce alors que Gibbs allait jusqu'aux bureaux avec Harry. Il regarda attentivement le petit brun qui était de nouveau dans ses pensées et arbora un large sourire.
- Harry ?
Le brun sursauta quand il réalisa qu'il n'était pas seul. Il prit une profonde inspiration pour se calmer et regarda Gibbs. L'homme avait l'air sérieux mais il souriait en même temps. Harry lui rendit son sourire et hocha la tête pour lui montrer qu'il écoutait.
- Et bien voilà... Comme tu vas mieux. Je pensais que tu pourrais venir vivre chez moi quelques temps. Tu vois, le temps que le procès soit passé et tout ça.
- Je ne veux pas déranger. Rétorqua le plus jeune.
- Tu ne me dérangeras pas. J'ai une chambre qui ne me sert à rien et je vis seul. Ça me fera de la compagnie.
Harry plongea son regard dans le sien. C'était vraiment étrange. Comme s'il cherchait à sonder l'âme de Gibbs. Bien que peu à l'aise face à cette analyse, l'homme ne se déroba pas. Après deux minutes environs, le brun retrouva le sourire et répondit.
- C'est d'accord Gibbs.
- Et bien, on se rejoint à 18h devant l'ascenseur des bureaux.
- Ok.
Sur ces paroles, ils se séparèrent et le plus jeune commença à flâner dans les locaux du NCIS. Il voulait visiter le bâtiment. Il avait le sentiment qu'il allait y passer énormément de temps. Il ne vit pas que la directrice avait tout vu de la scène, elle passait à proximité quand Gibbs l'avait interpelé.
Alors qu'il se dirigeait vers l'ascenseur pour aller au labo de Abby, il fut intercepté par la directrice Shepard. Bien qu'étonné, il accepta de la suivre dans son bureau. Sur place, la femme lui offrit un café et des biscuits.
- Gibbs t'apprécie énormément.
Harry jeta un regard interrogateur sur la femme. Il ne voyait pas bien où elle voulait en venir. Lui aussi il appréciait énormément Gibbs. Pourquoi lui disait elle ça ? Qu'attendait-elle de lui exactement ? Elle lui fit un sourire et repris.
- Je crois qu'il ne t'en parlera qu'au dernier moment, de peur que tu refuse mais il veut t'adopter. Je le vois dans sa façon de se comporter avec toi. Il t'a proposer de vivre chez lui n'est ce pas ?
- Euh...oui. Répondit timidement le petit brun toujours méfiant.
- Est ce qu'apprendre la médecine légale, l'analyse scientifique, l'informatique et d'autres choses t'intéresserait ?
- J'aimerai beaucoup ça ! S'exclama t-il, un large sourire venant fleurir ses lèvres.
Les yeux du brun brillaient comme des joyaux, sa joie était visible. Il était sincère. Il aimerait réellement ça. Ça lui permettrait de faire une pause avec le monde sorcier même s'il allait entrer en contact avec l'institut sorcier de Salem.
- Alors, je te propose un emploi de stagiaire au NCIS. Tu apprendras la médecine légal, le travail d'analyste scientifique, d'agent de terrain, d'ingénieur en informatique. Bref, tout ce qui te plaira. Je vais également m'arranger avec Quantico pour que tu suives des cours par correspondance. Tu devras sûrement te rendre sur place au moins une fois par mois pour passer quelques examens.
- C'est vrai ? J'accepte avec joie.
- Dans ce cas, voici ton badge. Bienvenue dans l'équipe Harry. Tu peux aller voir Abby. Je pense qu'elle sera ravi d'avoir ton aide pour certaines analyses.
- Merci. Bonne journée patronne.
- Appelle moi Jenny.
- D'accord. Alors bonne journée Jenny.
Il épingla son badge de stagiaire du NCIS à son T shirt et se dirigea vers l'ascenseur en courant. Il était vraiment heureux. Il était très fier aussi. Fier qu'on lui fasse assez confiance pour lui proposer ce genre d'emploi. Il était toujours sceptique concernant la directrice mais peut lui importait. Il allait faire quelque chose qui lui plaisait. Il allait apprendre pleins de nouvelles choses en plus de continuer ses recherches sur la magie ancienne et le reste. C'était vraiment merveilleux.
Depuis qu'il avait été sauvé dans cette chambre d'hôtel, sa vie avait changé et allait enfin dans le bon sens. Il avait rêvé de ça tellement souvent et maintenant, ses rêves commençaient à se réaliser. Il venait de se trouver une nouvelle famille à laquelle il tenait déjà plus que tout. Des personnes qui l'aimaient et l'appréciaient tel qu'il était.
Dans le couloir menant au labo, il prit deux caf pow au distributeur. Il savait que Abby aimait ça et lui aussi il adorait. Puis, il pénétra enfin dans l'antre de la jeune femme. Il la trouva à faire les cents pas en pestant. Jamais il ne l'avait vu aussi stressé et agacé.
- Bonjour Abby !
- Oh Harry ! Tu vas bien ?
- Oui. Et toi ? Tu as l'air agacé.
- La directrice dit qu'un assistant va arriver pour me seconder et je suis toujours stressé quand on me donne un assistant. Le seul que j'ai eu était un tueur en puissance.
- Alors rassure toi ! Je ne suis pas un tueur...
- Toi ?
- Oui...
- Oh ! Je suis trop contente.
Elle sautilla jusqu'à lui et le serra dans ses bras. Il émit un rire joyeux avant de lui tendre un des gobelet de caf pow. Elle le prit avec reconnaissance et en prit une longue rasade avant de lui expliquer ce qu'elle faisait.
Elle travaillait sur l'affaire du corps d'un marine retrouvé mort dans un entrepôt près du port. Elle lui donna des échantillons en lui expliquant comment les préparer pour les analyser. Il prit un bloc note et un stylo et commença à noter ses explications. Il voulait être sûr de ne rien oublier.
Ensuite, délicatement, il prit les échantillons, les prépara selon les explications de la jeune femme et les mit dans la machine pour les analyser, il n'y avait plus qu'à attendre les résultats.
À la demande de Abby, il rentra plusieurs empreintes dans l'ordinateur et lança des recherches. Sur les cinq suspects, deux étaient fichés. Il mit les dossiers de côté qu'il envoya à l'équipe de Gibbs par le réseau. Tim pourrait faire des recherches sur les deux hommes.
L'après midi se déroula ainsi. Dans le travail, la discussion, les rires. Abby était une personne agréable et il aimait travailler avec elle. Elle était patiente et n'hésitait pas à répéter les choses plusieurs fois s'il ne les comprenait pas.
Quand 18 h approcha, il quitta le laboratoire d'analyse scientifique pour regagner le hall du NCIS. Gibbs allait bientôt l'y rejoindre. Sur place, il parla un peu avec l'agent de sécurité. Un certain Brian. Il était plutôt sympa dans son genre.
Jethro arriva et enfin, ils quittèrent les locaux du NCIS. Harry avait récupéré ses affaires qu'il avait réduit. Sa malle et le reste étaient dans ses poches. Ils allèrent au 4x4 de Gibbs et quittèrent le centre ville de Washington pour aller vers la maison de l'ancien marine.
Une bonne demi heure plus tard, ils arrivaient enfin à destination. Quand il vit la maison et le quartier, Harry se sentit tout de suite à l'aise. Il suivit Gibbs à l'intérieur et l'homme lui fit visiter rapidement.
La maison était de plein pied. Il y avait un grand salon avec un coin cuisine. Venait ensuite une buanderie pour le linge, une salle de bain et les toilettes. Puis, un couloir menait vers deux chambres et un bureau.
Gibbs ouvrit une porte et invita Harry à entrer dans la pièce. La chambre était assez spacieuse. Les murs étaient dans les tons beige, il y avait un parquet de bois clair, un lit double, une commode, un bureau de bois plus foncé et un grand placard.
- Voilà... c'est ta chambre. Je te laisse t'installer. Si tu as besoin de moi, je serai au sous sol. Nous dînerons vers 20h.
- D'accord... Merci Gibbs.
- De rien... répondit l'homme en lui souriant et en lui ébouriffant les cheveux.
Jethro quitta la chambre et le petit brun se retrouva seul. Il poussa un grand soupir avant de sortir ses affaires réduites de sa poche. Il sortit sa baguette de son étui de poignet et de quelques informulés, redonna leur taille à ses affaires.
Son ordinateur portable, téléphone et Ipod trouvèrent place à son bureau. Dans les tiroirs du côté gauche, il mit ses cours en rapport avec le monde magique et bloqua les tiroirs avec un puissant sort, du côté droit, il rangea les notes qu'il avait pris au NCIS.
Dans sa commode, le tiroir du bas servit à ranger ses vêtements de sorciers et ceux d'au dessus, ses vêtements moldus. Il jeta les vieux vêtements de Dudley et ne garda que deux ou trois grands T Shirts, il aimait les porter pour dormir. Son balai, son chaudron et le reste trouvèrent place dans le placard. Il mit quelques dessins au mur et une bannière de serpentard et une autre de gryffondor qu'il accola.
Quand tout fut rangé, il prit place à son bureau, alluma son ordinateur portable et se connecta à msn. Tim l'avait aidé à créer un compte. Il allait pouvoir communiquer avec les membres de l'équipe en direct et aussi par mail. Il entra Roman, Richard et Dudley dans ses contacts. Ils lui avaient donné leurs adresses msn.
Il repensa à son ancienne vie. Il se demandait ce que Hedwige était devenue. Il avait été obligé de la mettre dehors avant son départ de Privet Drive. Il l'avait fait en cachette de son oncle. L'homme voulait qu'il la laisse enfermé dans sa cage, dans sa chambre. Il n'avait pu se résigner à condamner sa compagne de route à mort. Il ferma les yeux pour empêcher les larmes de couler.
Là, il entendit un genre de pop, il ouvrit les yeux et fut éblouit par un éclair d'un blanc immaculé. Il ouvrit la bouche en une exclamation silencieuse et là, un magnifique phoenix aussi blanc que la neige apparut devant lui.
L'animal vola joyeusement jusqu'à lui et se posa sur son épaule. Il ressentit un grand calme et une grande douceur. La chaleur monta en lui. C'était Hedwige, il ne savait pas comment sa chouette était devenu ce magnifique phoenix mais il était sûr que c'était elle.
Il arbora un large sourire et caressa l'animal. Le phoenix émit un doux chant et lui mordilla affectueusement l'oreille. Il avait l'impression de retrouver un membre de sa famille, une soeur, une confidente. Il n'était plus seul dans un monde qu'il ne comprenait pas.
Grâce à elle, il pourrait entrer en contact avec l'institut magique de Salem et éventuellement le ministre de la magie américain. Le phoenix resta encore un moment sur son épaule avant de s'envoler et de se poser sur la commode.
Harry regarda l'heure et vit qu'il était presque l'heure de dîner. Il quitta sa chambre et alla rejoindre Gibbs à la cuisine. L'homme était en train de préparer le repas. Sans un mot, le petit brun approcha et l'aida. Ils dînèrent en silence et peu après, il alla se coucher, il était épuisé.
Deux nouvelles semaines passèrent. Avec son travail de stagiaire, ses rencontres avec Richard, Dudley et Roman, il ne vit pas le temps passer. Il était souriant et épanouis. Jamais il ne c'était sentit aussi bien.
Il était dans son lit et ne trouvait pas le sommeil. Il ne cessait de tourner et se retourner. Le procès de l'oncle Vernon avait lieu le lendemain et il avait peur. Peur que l'homme s'en sorte, qu'on ne reconnaisse pas son statut de victime, qu'on le fasse passer pour fou. Il soupira d'agacement, repoussa les couvertures, se leva et alla au sous sol. Il savait qu'il y trouverait Gibbs.
L'homme travaillait sur un nouveau bateau. Il n'en était qu'au début et pourtant, son travail était déjà magnifique. Il releva la tête, plongea son regard dans celui de Harry et lui fit un sourire.
- Tout va bien Harry ?
- Non... j'arrive pas à dormir. J'ai peur pour demain.
- Il n'y a aucune raison. Ton oncle ne pourra pas s'en sortir.
- Ma vie n'a jamais été facile et en ce moment, pour la première fois depuis la mort de mes parents, je suis heureux. Je ne peux pas m'empêcher de penser que tout ça ne va pas durer.
- Raconte moi...
Harry hésitait. Tout le monde dans l'équipe au NCIS connaissait sa condition mais il n'était pas entré dans les détails. Il n'avait pas parlé de sa vie, de la prophétie, de la guerre. Il vivait toujours dans la peur d'être rejeté et abandonné.
En Angleterre, dans le monde magique, il y a une guerre. Depuis plus de vingt ans, un mage noir qui s'appelle Tom Riddle et se fait appeler Voldemort sème la terreur. Il a rassemblé des adeptes qu'on nomme Mangemorts.
Il veut exterminer les non sorciers, les sorciers nés de parents moldus, les créatures magiques, les hybrides. Bref, tous ceux qu'il juge indigne d'apprendre la magie.
Avant ma naissance, une devineresse a énoncé une prophétie.
Celui qui a le pouvoir de vaincre le seigneur des ténèbres approche. Né de ceux qui l'ont par trois fois défié, il naîtra lorsque mourra le septième mois et le seigneur des ténèbres le marquera comme son égal... mais il aura un pouvoir que le seigneur des ténèbres ignore et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survis. Celui qui a le pouvoir de vaincre le seigneur des ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois.
Voldemort a décidé de que j'étais l'enfant de cette prophétie. Mon père faisait parti d'une famille puissante. Je suis le descendant de Merlin et je suis très puissant.
Le 31 octobre 1995, il est venu chez nous. On c'était caché mais l'ami de mes parents qui gardait le secret les a trahis. Il a tué mon père pendant que ma mère montait à l'étage pour essayer de fuir avec moi. Il nous a rattraper. Ma mère l'a supplié de m'épargner. De la tuer elle mais de ne pas me faire de mal.
Il a tué ma mère. Elle a eu le temps de lancer un ancien sortilège de protection. Ensuite, il a braqué sa baguette sur moi et m'a jeté la malédiction mortelle. Le sort a ricoché et c'est retourner contre lui le laissant à l'état d'âme errante. La maison a explosé et j'étais le seul survivant.
Quelqu'un m'a sorti des décombres. Albus Dumbledore, le directeur de l'école de sorcellerie Poudlard a écrit une lettre à la soeur de ma mère pour lui raconter ce qui venait d'arriver et ils m'ont déposer devant la porte des Dursley.
Pétunia m'a trouvé le matin alors que mon oncle Vernon quittait la maison pour se rendre au travail. Ils m'ont aussitôt jeté dans le placard sous l'escalier. J'étais très peu nourrit, on ne me lavait presque jamais, j'avais toujours des couches sales. Les années sont passées.
Quand j'ai eu quatre ans, ma tante m'a sorti du placard. Elle m'a appris à lire, compter, préparer les repas, faire le ménage. À la moindre erreur, j'étais battu. Même quand j'en faisais pas d'ailleurs. On m'appelait gamin ou le monstre. Ma tante et mon oncle m'ont dit que mes parents m'avaient abandonné parce que j'étais laid, que j'étais un vilain garçon.
Plus tard, ils m'ont dit qu'ils c'étaient tués dans un accident de voiture parce que mon père était ivre au volant. J'allais à l'école où je devais faire exprès d'être nul. Si j'avais des meilleurs résultats que mon cousin, j'étais puni. Je faisais tout ce que je pouvais pour que rien de bizarre n'arrive autour de moi mais je vivais dans une telle insécurité que ma magie se manifestait souvent pour me protéger.
Quand j'ai eu 11 ans, j'ai appris la vérité. Ma famille a prit peur. La lettre de Poudlard était adressée à « Mr Harry Potter – Dans le placard sous l'escalier – 4 Privet Drive – Little Winging - Surrey ». ils m'ont donné la deuxième chambre de mon cousin mais des barreaux ont été mis à la fenêtre, la porte était couverte de verrous et une chatière avait été installée pour me donner mes repas.
Après ça, dans l'année, j'allais à Poudlard où je vivais des expériences difficiles et cruelles pour un enfant de mon âge et l'été, je retournai chez les Dursley où j'étais maltraité.
Quand j'étais en 3ème année, mon parrain, qui avait été condamné à tort pour avoir trahis mes parents c'est évadé de la prison sorcière Azkaban où il était enfermé depuis 12 ans. Il m'a retrouvé. Il voulait prouver son innocence et me récupérer pour m'élever. Puis, au mois de juin, il est mort en voulant me protéger et j'ai été renvoyé chez les Dursley.
Ils étaient furieux. Ils avaient prévu ce voyage à Washington pour Dudley et ne voulaient pas m'emmener. Seulement, je suis très riche dans le monde sorcier. Le directeur de Poudlard a pris de l'argent dans mon coffre et a payé le voyage et mon séjour. Du coup, les Dursley ont été obligés de m'emmener.
J'avais pour consigne de rester dans le placard de la chambre d'hôtel, même quand ils étaient absents. Je devais faire comme si je n'existais pas. J'étais habitué. Cette consigne, on me l'a rentré dans la tête depuis que je suis tout petit.
Roman m'a trouvé, nourrit, soigné. On a discuté. Puis, on a trouvé un rythme. Seulement, le dernier jour, rien ne c'est passé comme prévu. Ma famille était partie pour la journée et ne devait rentrer que tard le soir. Je suis sorti de la chambre pour rejoindre Roman.
Trois heures plus tard, les Dursley revenaient à l'hôtel. J'ai pas eu le temps de me cacher et de rejoindre la chambre d'hôtel et mon placard. Mon oncle m'a vu. Il m'a emmené à la chambre et la suite tu la connais.
- Tu as vécu bien trop de choses pour un jeune homme de 16 ans.
- Peut être mais ce que j'ai vécu fait ce que je suis aujourd'hui. Seulement, j'ai vraiment envie que mon oncle soit condamné, que les liens qui me relient aux Dursley soient brisés et que je puisse avoir une vie heureuse. Quand le procès sera terminé, je ne retournerai pas en Angleterre.
- Je voulais te parler à ce sujet...
Harry regarda Gibbs. L'homme semblait assez nerveux. Il lui fit un sourire encourageant et ce dernier se décida enfin à parler.
- Tu sais. Il y a longtemps, ma première femme et ma fille ont été assassinées. Depuis, je suis resté seul. Bien sûr, je me suis remarié, trois fois... mais ça n'a pas marché. Je n'ai pas eu l'occasion d'avoir d'autres enfants, de fonder une famille. Ce que je veux dire, c'est que, j'aimerai avoir un fils comme toi. Alors, si tu veux bien, après le procès, j'aimerai beaucoup t'adopter.
Ému, Harry se mit à pleurer. Quelqu'un l'aimait tel qu'il était. Quelqu'un voulait de lui, Harry, pas le survivant, juste Harry. Il se leva et se jeta dans les bras de Gibbs. Surpris, l'homme se tendit légèrement avant de serrer le jeune homme dans ses bras. D'une voix pleines de sanglots, le petit brun répondit...
- Rien ne me ferai plus plaisir que de devenir ton fils. Je serai heureux d'avoir un père comme toi.
Après de longues minutes, ils se séparèrent. Harry allait beaucoup mieux. Il avait l'impression qu'un poids venait de quitter ses frêles épaules. Il avait le coeur léger. Ils continuèrent à discuter. Gibbs lui raconta sa vie, le petit brun parla plus longuement du monde magique et des épreuves qu'il avait vécu à Poudlard.
La matin arriva rapidement. Ils quittèrent le sous sol et gagnèrent la cuisine pour prendre un copieux petit déjeuner. Ils n'avaient pas dormi mais ils auraient tout le temps de se reposer quand le procès serait terminé.
Ainsi s'achève ce nouveau chapitre. les chapitres suivant seront consacrés au procès tant attendu. Nous savons que ce chapitre laisse de nombreuses questions notamment sur Hedwige mais les réponses arriveront à mesure que l'histoire prendra forme. la suite très vite, c'est promis.
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